27 février 2021
Ce que nous sommes......
Alexandro Jodorowsky
Pour parvenir à ce que nous sommes, il faut éliminer ce que nous ne sommes pas.
Le plus grand bonheur, c’est d’être ce que l’on est. »
Alexandro Jodorowsky
Commentaires sur Ce que nous sommes......
- Alexandro ,tu as l'air sympa mais trop fort pour moi !!
- Que de chemin à parcourir pour gommer ce que "l'on est pas" et retrouver son "vrai moi"... celui de nos rêves et de nos passions, celui de l'enfance..., celui que "les grands n'ont pas encore changé...
C’est peut-être
C'est peut-être Mozart le gosse qui tambourine
Des deux poings sur l'bazar des batteries de cuisine
Jamais on le saura, l'autocar du collège
Passe pas par Opéra, râpé pour le solfège.
C'est peut-être Colette la gamine penchée
Qui recompte en cachette le fruit de ses péchés
Jamais on le saura, elle aura avant l'heure
Un torchon dans les bras pour se torcher le cœur
C'est peut-être Grand Jacques le petit au rire bête
Qui pousse dans la flaque sa boîte d'allumettes
Jamais on le saura, on le fera maçon
Râpé Bora Bora, un mur sur l'horizon
C'est peut-être Van Gogh le p'tit qui grave des ailes
Sur la porte des gogues avec son opinel
Jamais on le saura, râpé les tubes de bleu
Il fera ses choux gras dans l'épicerie d'ses vieux
..........
Paroles: Allain Leprest. Musique: Richard Galliano 1992 "Voce a mano" © Saravah autres interprètes : Mon Côté Punk (2007) - Une "belle phrase" qui n'est que la répétition mécanique de ce qu'on m'a enseigné il y a 6 ans et qui vient des védas, la devise de l'advaïta vedanta. Bon courage ! Bravo à ceux qui y arrivent ! Ce n'est pas avec cette simple phrase ("neti, neti", c'est à dire "je ne suis pas ceci, je ne suis pas cela") que l'on s'en sort ! Quant au bonheur absolu, c'est certain, il est la béatitude de celui qui a touché la réalisation suprême. Mais allez, comme le reconnaissait Phène, "il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus" : quand tu penses au nombre de saints et de sages réalisés par rapport à toute la population, on n'est pas assurés d'y parvenir !
Enfin évidemment, si on le sent, il faut essayer. Mais c'est un chemin long et difficile, qui demande de constantes remises en question et la disparition totale de soi-même. Car ce que l'on est vraiment n'a rien à voir avec ce que l'on "croit être". Il faut donc avoir totalement détruit ce que l'on "croit être" pour atteindre ce que l'on est vraiment...

- Coole NIkole, je plaisantais. C'était du second degré.
Ce qui m'intéressait dans cette phrase, c'est que la vie nous met sur le dos, souvent, un manteau lourd à porter qui empêche à notre être d'exprimer son originalité, sa quintessence( éducation, croyance, pression sociale, règles, conformisme. Tenter de s'alléger de tout ça pour retrouver son être profond me paraît une démarche intéressante ....

Nous aurons alors d autres poids à supporter, comme l incompréhension des nouveaux regards que l on portera sur nous, ce sera le prix à payer.
Le bonheur a toujours un prix.
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