07 juillet 2020
Etre un avec tout
L’expérience spirituelle la plus haute est celle de l’unité. Nous ne sommes séparés de tout que par le mental – que par nous-même. La vérité, au contraire, nous unit : parce qu’elle est une, parce qu’elle est universelle, et parce qu’elle est infinie.
Il ne s’agit pas de brimer l’ego, mais de l’ouvrir : devenir comme « un cercle devenu si large qu’il ne peut plus rien entourer, un cercle d’un rayon infini : une ligne droite ! ». Alors seulement le bonheur peut advenir. Il n’y a pas d’ego heureux, ni de bonheur égoïste. Il faut donc se libérer du moi, pour s’ouvrir à tout. C’est le chemin de la sagesse. C’est le chemin du bonheur. « Pour aller où ? Là où vous êtes. Tout est ici et maintenant. »
Swami Prajnanpad
Commentaires sur Etre un avec tout
- Merci pour cette parole de sagesse
- Une de tes phrases à retenir -Il n’y a pas d’ego heureux, ni de bonheur égoïste.- même si au fond de tout individu sommeille une petite envie de flatter son ego de temps à autre. Certaines personnes ont le bonheur en eux, d'autres le cultivent à moins que ce ne soit de la joie de vivre. Bonne journée sage Daniel.
- Il n'y a de bonheur que dans le don du « soi » lequel arrive par le dedans et nous transpénètre si on l'accueille venant des confins de l'univers.
C'est un bonheur sans effort, sauf un seul : ce terrible effort de l'abandon sans retenue à l'existence abondamment abondante.
Le chemin d'unification et un chemin excessivement paradoxal. - Quel tiraillement ?. Je n'en vois aucun dans mes propos, bien au contraire…
Soit tu ne me comprend pas, soit je ne te comprends pas, probablement les deux !
Le « don DU soi » (qui n'a rien à voir avec le volontarisme du don DE soi), nécessite l'effort de l'accueillir librement et d'en constater les heureux résultats.
Sauf que l'abandon total, n'est pas de première évidence. Nous désirons ardemment la maîtrise de tout et sur tout, ainsi que nous le réclame sans cesse notre cerveau reptilien !, (c'est-à-dire peureux ! ). Il faut, comme tu le dis, devenir vieux pour TOUT abandonner… c'est-à-dire TOUT recevoir d'ailleurs.
Et encore : La plupart des Grands Sages témoignent humblement que toute leur vie ne permettra sans doute pas d'y parvenir !
La simplicité de la vérité est d'une évidence époustouflante, et pourtant la chose la plus difficile à atteindre !
Le péché originel n'est pas le sexe comme nous le dit la religion mais l'apparition du mental. Le jardin d'Eden a vu apparaître des australopithèques (Adam et Eve chez les catholiques) qui, après avoir vécu en parfaite harmonie dans la nature, c'est-à-dire sans se poser de questions, ont commencé à se tenir debout et à avoir des lueurs de raisonnement mental.
Pas de mal à ça. Le mental nous a été donné pour nous permettre d'évoluer, mais l'être humain a un terrible défaut, il ne sait pas s'arrêter ! Grisé par ses capacités de création, il court en avant, invente et multiplie ses possibilités à l'infini, sans savoir où il va ni prévoir les conséquences de ses actes.
Evidemment, il exagère, cause des dégâts et doit à chaque fois reculer et repenser sa condition. C'est le sort de notre monde depuis des millénaires.
Deux pas en avant, un pas en arrière... On progresse malgré tout mais tellement plus lentement que si on gardait en tête les vérités fondamentales.
Le péché originel n'est pas le sexe comme nous le dit la religion mais l'apparition du mental. Le jardin d'Eden a vu apparaître des australopithèques (Adam et Eve chez les catholiques) qui, après avoir vécu en parfaite harmonie dans la nature, c'est-à-dire sans se poser de questions, ont commencé à se tenir debout et à avoir des lueurs de raisonnement mental.
Pas de mal à ça. Le mental nous a été donné pour nous permettre d'évoluer, mais l'être humain a un terrible défaut, il ne sait pas s'arrêter ! Grisé par ses capacités de création, il court en avant, invente et multiplie ses possibilités à l'infini, sans savoir où il va ni prévoir les conséquences de ses actes.
Evidemment, il exagère, cause des dégâts et doit à chaque fois reculer et repenser sa condition. C'est le sort de notre monde depuis des millénaires.
Deux pas en avant, un pas en arrière... On progresse malgré tout mais tellement plus lentement que si on gardait en tête les vérités fondamentales.
Oui, je dirais l'appât du gain et l'avidité de pouvoir.
pourquoi vouloir toujours plus ?
La sensation de manque semble être endémique.
Pourquoi cette sensation de manque ?
Besoin de reconnexion au divin en nous.
Mais beaucoup n'en ont pas conscience ou ne sont pas intéressés tant qu'ils croient pouvoir combler le manque par des moyens et des techniques matériels.
Ainsi perdure le sentiment d'impermanence, l'insécurité, la dépendance...
pourquoi vouloir toujours plus ?
La sensation de manque semble être endémique.
Pourquoi cette sensation de manque ?
Besoin de reconnexion au divin en nous.
Mais beaucoup n'en ont pas conscience ou ne sont pas intéressés tant qu'ils croient pouvoir combler le manque par des moyens et des techniques matériels.
Ainsi perdure le sentiment d'impermanence, l'insécurité, la dépendance...

Je passe pour être "bizarre, égoïste, pas aux normes"...Mais ces moments sont si riches qu'ils permettent de retourner vers les autres avec des cadeaux pleins les mains...
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