08 décembre 2018
De l’ego à la conscience
De l’égo à la conscience, il y a un grand pas que nous devrions tous franchir. C’est la seule et unique façon d’appréhender la réalité de la vie.
L’égo nous place toujours dans une appréhension subjective de la vie. Il aime ou il n’aime pas. Il juge, condamne parfois, compare, interprète les événements. C’est un magicien de la vie qui transforme les informations qui lui parviennent, qui juge la moindre situation et qui rétrécit la vision de l’existence. L’égo est émotionnel et réactif.
Le risque qu’il gonfle et devienne surdimensionné existe et beaucoup se sont faits piégés. Ils ne comprennent pas qu’ils vivent dans une illusion et qu’ils sont devenus la marionnette de leur ego.
Alors franchissons le pas et dirigeons-nous vers un nouvel espace de compréhension, plus vaste, plus juste, là où le jugement est remplacé par la compréhension. Cet espace nouveau s’appelle la conscience. Rien à voir avec l’ego. Nous ne sommes plus au cœur de la pièce de théâtre mais au balcon. On a changé de plan…….
La conscience est riche d’une vision nouvelle : compréhension, acceptation, écoute, relativité, fluidité. Une autre vibration se met tout doucement en place au cœur de l’être……..
Daniel
Commentaires sur De l’ego à la conscience
- Merci Daniel. Très édifiant.
- Cette vidéo ferait sensation aussi, ce serait une bombe même, mais à leur désavantage, alors on ne la verra pas. Nous ne verrons que ce qui peut discréditer le mouvement, mais celle-là discrédite grandement le pouvoir en place.
https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=wm#sent?projector=1 - Oui, Daniel, l'urgence est de dépasser l'ego...qui juge et voit son intérêt personnel... pour passer sur un plan supérieur (que moi, j'appelle le Soi).
Mais, en même temps (comme dirait Macron), il faut bien comprendre que la démarche ainsi conseillée, cette démarche spirituelle, donc, n'est pas dénuée de pièges.
Un des pièges est par exemple, de nier tout sentiment négatif.
A vouloir absolument rester dans "la compréhension,l'acceptation, l'écoute, la relativité, la fluidité...", on nie les sentiments négatifs (ras-le-bol, sentiment d'injustice, colère).
A les nier trop longtemps, on met un couvercle sur la cocotte-minute intérieure et on se condamne, à terme , à une explosion d'envergure, beaucoup plus violente que si l'on avait exprimé et traité ces sentiments au moment où ils étaient apparus.
Le négatif doit aussi trouver sa place dans nos vies, une place équilibrée ...
Je crois que la "gentillesse" a ses limites et que face à des exploiteurs ou des manipulateurs, elle n'est pas la meilleure solution.
A côté de ces qualités "féminines", Il faut retrouver des qualités "masculines" : la fermeté, la détermination, l'affirmation de soi (pour ne pas se laisser marcher sur les pieds).
Marie-Christine dirait qu'il faut à la fois du féminin sacré ET du masculin sacré. - Je pense que la compréhension n'est pas forcément de la gentillesse, du renoncement. Elle n'empêche nullement la détermination et la fermeté. Elle présente même un avantage: la lucidité.
On va finir par croire que je suis anti gilets jaunes, mais ce n'est pas le cas. J'adhère à certaines de leur revendications qui me paraissent totalement justifiées( je n'aime pas l'injustice sociale).
Ce que je condamne à nouveau, et avec force, c'est la violence qui mène souvent à la dictature et la terreur. Comment peut-on au nom de revendications sociales, détruire en quelques minutes l'outil de travail de certains ! - Sur ce point, tu as entièrement raison, Daniel...
Mais pourquoi ne s'indigne-t-on pas, avec autant de virulence, de la violence des élites envers le peuple (violence des lois injustes, violence policière, violence financière, violence institutionnelle) ? Pourquoi cette dernière paraît-elle "normale" ? Parce qu'elle est "moins visible", parce qu'elle est "légale", parce qu'on ne la comprend pas... ou parce qu'on s'y est, malheureusement, habitués ? - Parce que tout le système d'éducation est entre les mains de l'élite. Chaque enfant est formaté aussitôt que possible afin qu'il ne se pose aucune question. Ma petite fille est au secondaire et je vois bien que ces sujets ne sont jamais abordés en classe. C'est seulement à travers nous et internet qu'elle entend parler des vrais enjeux.
- Les parents et grands parents ont été formatés avant eux. Faudrait déjà qu'ils voient clair eux-mêmes pour que les enfants puissent en profiter. Malheureusement ce n'est pas fréquent. Un coup d’œil autour de nous le prouve illico (l'état de la planète). Il n'y a pas de doute : globalement, nous faisons entièrement fausse route, pour le moment en tout cas.


Alors, pour résumer, le "dépassement de l'ego" serait, non pas un basculement vers le "tout positif" (voire, parfois, quand c'est mal compris, le mièvre), mais vers, comme dirait Jung, une "réconciliation des opposés", ce qui est assez différent...
Réconciliation du féminin et du masculin, du doux et du fort...
En somme, un peu ce que disait Kipling dans son fameux texte :
"Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre...
(...)
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;"...etc
("Tu seras un homme, mon fils")
Le dépassement de l'ego demande un grand courage, une force intérieure énorme...ce n'est pas un renoncement...ce n'est pas non plus juste se dire "je vis dans une illusion", tout cela n'est qu'illusion, et donc je ne suis pas touché par les malheurs, les injustices, les conflits...
C'est être lucide, voir ce qui se passe, être touché au coeur...mais, malgré tout, ne pas se laisser décourager...

Il y a 10 ans, un médium guérisseur m'a fait savoir que j'avais trop d'égo, je lui avais demandé de m'expliquer ce qu'était l'égo, il m'a juste dit "En temps et en heure" et il a refusé de m'en dire plus, j'ai perdu beaucoup de temps à comprendre, et je trouve celà dommage. J'aurai préféré que celà me soit expliqué. je me serai évité des souffrances inutiles. j'ai eu de beaux retours de boomerang et effectivement j'ai fini par comprendre.
J'ai tellement bien compris il y a 5 ans que je me suis retournée celà sur moi-même. J'aurai aimé que ce monsieur me l'explique il y a 10 ans, j'aurai évité de me faire aussi mal, de m'être autant détruite après coup, je me serai mieux pardonné ce manque d'amour envers moi-même et par conséquent envers les autres. Aujourd'hui, je vois qui j'étais dans les jugements critiques et propos haineux envers telle ou telle personne. je n'ai fait que bêtement reproduire mon éducation reçue de ma famille d'incarnation.
Et j'ai éduqué ma fille comme ça, alors que j'aurai pu changer mon fusil d'épaule rapidement, au moins pour qu'elle n'ait pas à souffrir ce que j'ai vécu.
J'ai été jugée comme j'ai jugé, j'ai jugé comme j'ai été jugée, laminée, battue, rejetée humiliée, comment se faire une place dans la vie quand dès le départ c'était couru d'avance ?
Maintenant, je me pardonne d'avoir répété mon éducation, jugé bêtement sans savoir, quand j'y repense je me dis qu'il vaut mieux expliquer les choses aux gens, j'aurai pu très bien comprendre il y a 10 ans, à ne rien dire ni ne rien expliquer "tant qu'il en est encore temps" aux gens (qui ont trop d'égo comme j'ai pu en avoir avant), c'est les laisser bêtement répéter de vie en vie des souffrances inutiles, sans jamais régler de leur vivant, en conscience e qui les a amené à développer celà.
Alors n'hésitez pas à interpeller les personnes,à tenter de leur expliquer que leur vision de la vie n'est pas celle qu'ils voient, qu'ils sont bloqués par l'égo qui les manipule, expliquez leur ce qu'est l'égo, si celà est possible.
il y a 10 ans j'aurai compris, je n'étais pas bête...