Le temps est venu de faire une pause. Direction le sud pour 15 jours de vacances au soleil ! A moi, les Maures et l’Esterel, les petits chemins côtiers, la mer et le soleil ! J’ai programmé plusieurs textes pendant mon absence mais la musique sera toujours la même. A bientôt.
Des pensées qui vont et viennent, des pensés qui se bousculent et qui vous prennent la tête. Des pensées qui racontent une histoire ou qui imaginent des scénarios agréables ou bien catastrophiques qui, peut-être, ne verront jamais le jour. Nous sommes souvent prisonniers de nos pensées comme la mouche enferrée dans la toile d’araignée. Nous ressassons, nous réfléchissons……..Pauvres de nous ! Car pendant que nous pensons à ce qui sera ou à ce qui a été, nous ne voyons pas le monde vivre devant nos yeux. Il y a comme une déconnexion inconsciente qui fait que nous vivons dans notre bulle, coupés des autres ou de notre environnement. Combien de fois n’avons-nous pas écouté ce que nous disait notre interlocuteur, trop préoccupé par nos pensées.
La pensée peut être perverse car elle peut inventer n’importe quoi et voir des choses qui ne sont pas. Elle peut nous jouer des tours pendables car elle déforme tout.
« La pensée accumule les mémoires innombrables, enregistrées en nous, de nos plaisirs et de nos douleurs. De ces mémoire elle renaît. Ainsi que je l’ai dit, la pensée est le passé, elle est toujours vieille ». Krishnamurti
Nous ne pouvons vivre sans pensées mais nous pouvons aussi apprendre à les canaliser en prenant conscience de cet état de fait. Encore mieux : nous pouvons apprendre à lâcher prise pour créer des espaces entre nos pensées et créer ainsi des moments de perception autres où nos sens deviennent actifs. Car percevoir avec ses sens donne une autre compréhension de la vie et du monde.
Mettre un peu ses pensées de côté et commencer à percevoir avec ses sens. Voilà un travail à faire sur soi intéressant !
Daniel