Hou là, là, ça se bouscule, ça s’agite là haut, dans la boîte crânienne. Les pensées vont et viennent, nous prennent la tête, nous rongent, nous bouffent. Il y a du tangage sur l’océan du mental. C’est parfois lourd à gérer.
Avec les pensées on n’est jamais dans le présent, toujours dans le futur ou le passé. On voudrait bien s’en débarrasser mais on n’y arrive pas. On tourne en rond, on ressasse….Rien n’y fait…..On peut même avoir des obsessions, se laisser détruire sans en avoir conscience.
Un problème survient et hop…le mental se met en marche imaginant les scénraii les plus fous qui d’ailleurs ont bien des chances de ne jamais se réaliser.
Sacrées pensées qui génèrent plein d'émotions, positives ou négatives : désir, comparaison, joies, regrets et remords sans oublier les peurs. De quoi s’alourdir de multiples états particuliers, parfois bien encombrants. Des ombres passent noircissant le tableau de la vie qui est en train de se dérouler.
On ne peut vivre sans pensées bien sûr, mais si on essayait un peu de se désencombrer, de faire le grand nettoyage, de s’aérer. Au lieu de continuer à avoir des nuages plein la tête, si on essayait de retrouver de temps en temps un coin de ciel bleu.
- Se désencombrer, c’est laisser passer les pensées et ne plus s’accrocher à elles.
- se désencombrer, c’est vivre sans peurs.
- Se désencombrer, c’est s’affranchir du vouloir et donc du désir.
- Se désencombrer, c’est vivre dans l’instant présent.
- Se désencombrer, c’est apprendre à lâcher prise.
Vivons légers, le cœur libre, à partir de notre conscience vide de pensées. Allez un effort…Vivons sans mémoire, sans faire des comparaisons, sans référence au passé. Encore un tout petit effort……Vivons dans la liberté, dégageons le chemin, laissons s’épanouir l’espace dans notre mental et soyons enfin totalement disponibles pour percevoir la réalité de la vie.
Daniel
L'illustration a été réalisée par la société 3DWeave: http://www.3dweave.com
L'essentiel n'est-il pas d'être conscient ?
Être conscient ne permet-il pas le discernement ?
Le discernement est la base de la sagesse.
Ainsi, en nous connectant avec ce que nous avons de plus profond en nous, nous avons la possibilité extraordinaire de créer.
N'est-ce pas là un objectif louable que de créer afin de perpétuer l'Art sous toutes ses formes ?
Le désir n'est-il pas l'étincelle qui, au nom de l'amour, donne à l'homme une capacité illimitée à se manifester dans sa quête perpétuelle du Nouveau ?
La peur n'est-elle pas ancrée en nous sous forme de réflexes instinctifs de survie du fait que nous faisons l'expérience d'un corps qui, après la naissance, connaîtra la vieillesse, la maldie et la mort ?
Si nous sommes parvenus au discernement, peut-être pouvons-nous expérimenter tous les possibles pour ne pas nous retrouver, à l'heure de la mort avec le regret de n'avoir rien fait de sa vie ?
Même l'homme le plus expérimenté n'a connu dans sa vie qu'une infime partie des capacités infinies qui sont offertes à son pouvoir de manifestation.