Aung San Suu Kyi – Prix Nobel de la Paix
Les temps incertains que nous sommes en train de vivre peuvent faire naître des peurs quant à notre avenir et les médias ne sont pas là pour nous rassurer. Or les peurs sont limitatives et peuvent entraîner une passivité de mauvais aloi, incitant chacun à baisser les bras. Bien au contraire, l’époque actuelle contient déjà les germes d’une grande transformation qui va aboutir à une totale restructuration de notre société et de nos comportements. Méditons quelques instants sur ces paroles extraites d’un célèbre discours prononcé par Aung San Suu Kyi, opposante au pouvoir Birman et Prix Nobel de la paix.
Voici le mail que m’a adressé mon amie Sundance sur le sujet. Je le diffuse tel quel.
« Je trouve que cet extrait de discours peut s'appliquer dans tous les pays. Si dans le nôtre, nous avons la chance d'avoir encore la liberté de parler et de penser, néanmoins le pouvoir politique relayé par les médias entretient "la peur" de façon très pernicieuse (désinformation) créant une angoisse, un abêtissement et de ce fait, une passivité dramatique sur un grand pourcentage de personnes. Actuellement, la croyance en des lendemains moroses est telle, que plus personne ne sait regarder, les êtres magnifiques qui, autour de nous, agissent, s'entraident et surtout pensent autrement, en sachant que des solutions existent pour vivre mieux. » Sundance
Aung San Suu Kyi - PRIX NOBEL DE LA PAIX
L’un de ses discours les plus connus, Libérez-nous de la peur (Freedom from Fear), commence ainsi :
« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour
ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… »
« Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. (...) Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de ressurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé »