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Les voies de l'âme
24 janvier 2012

Gagner sa liberté

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Etre libre comme le vent qui souffle à travers les champs et vient caresser les fleurs du printemps, être libre comme l’oiseau qui s’envole vers l’horizon, être libre dans ce monde de contraintes et de frontières.

Il appartient à chacun d’entre nous de cultiver sa liberté afin de pouvoir se dégager de toute aliénation. Par liberté, j’entends liberté intérieure, cet état d’être  qui nous permet de ne plus être esclaves de nos émotions, nos peurs, nos passions et pulsions profondes. Oui la liberté intérieure se gagne au fur et à mesure que nous nous dégageons de ce que nous avons acquis ! Par un travail quotidien sur soi, par une réflexion sur ses propres comportements, par une aptitude à pouvoir se remettre en cause face aux erreurs que nous commettons.
Cette liberté dont je parle est souvent menacée, si nous n’y prenons pas garde, par une multitude  de restrictions dont nous n’avons bien souvent pas conscience.
- Préjugés et à priori.
- Désirs et besoins plus ou moins violents.
- Mauvaises habitudes.
- Routine
- Le poids des traditions  familiales et sociales.
- Le passé qui peut parfois nous obséder.
Difficiles de se frayer un chemin, dans cette multitude de restrictions, pour conquérir un peu de liberté. Cela exige un travail quotidien d’observation, une attention vigilante lorsque l’on a un choix à faire, une décision à prendre.
Etre libre, c’est aussi se retrouver seul face à ses choix. Krishnamurti l’a très bien exprimé dans cette phrase     «  On n’est jamais seul tant qu’on est rempli des souvenirs, des conditionnements, des soliloques du passé : les déchets accumulés du passé encombrent les esprits. » En quelque sorte être libre, c’est vivre sans filets.
Liberté intérieure mais aussi liberté dans sa relation à l’autre : ne rien imposer mais seulement proposer. Ne pas penser que l’on a raison  et laisser toujours une porte de sortie à son interlocuteur. C’est ce que j’appelle « l’élégance de la communication ». Avoir cette aptitude à regarder l’autre sans jugement, car juger nous enferme dans un processus de comparaison qui nous limite totalement.
J’ai conscience que cette attitude peut prêter à équivoque. L’autre peut avoir l’impression d’un non engagement, voir d’une certaine indifférence.
Lorsque j’étais enfant, j’ai beaucoup souffert de ce manque de liberté. Ma mère m’imposait ses choix sans savoir quel était mon avis et si cela me convenait. Un jour la communication s’est rompue. J’étais comme dans une prison dont il a fallu que je m’évade pour être enfin moi-même. C’est sans doute pourquoi je suis si sensible à ce sujet.

« Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres. » Simone de Beauvoir

Daniel

Commentaires
M
Pas de quoi se retourner les sangs, finalement .
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E
Eh bien les amis...<br /> Vous avez raison tous les deux :<br /> Sans cette liqueur séminale, nous ne serions pas en vie, pour finir.<br /> Hi! Hi! Hi!
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M
Ah, chère Eve Lyne, si seulement je pouvais les transformer en ballerines étoilées !!!<br /> <br /> Mais je suis une terrienne, une bouseuse, une paysanne reconvertie ... La boue, c'est mon lot !
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M
Et le sperme engendre la mort ...<br /> <br /> Aïe, aïe, aïe ...
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A
Le sang est plus symbole de mort que de vie.<br /> <br /> Pour la vie, je dirais plutôt le sperme.
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E
Je peux comprendre que tu ne puisses être transportée comme je le suis.<br /> <br /> Tu viens de laisser tes sabots crôtteux sur le pas de la porte...<br /> N'est-ce pas ?<br /> Hi! Hi! Hi!
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M
Le sang est aussi symbole de Vie !<br /> <br /> Bises .
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M
Evaporée, Augusta !
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E
Merci Daniel pour ce menuet.<br /> Dentelles, soies, poudre de riz...<br /> Pantoufles de vair...<br /> Cette ambiance me charme !<br /> <br /> N'est-ce pas ? Augusta .<br /> <br /> Ben quoi ? J'ai le droit de rêver, non !
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A
La liberté n'existe que dans l'instant de l'"être".<br /> <br /> <br /> <br /> Encore un concept non pas illusoire mais impermanent, comme le bonheur ou la souffrance.<br /> <br /> J'ai eu la chance inouïe d'avoir une enfance où je ne pouvais même pas imaginer la mort.<br /> <br /> La liberté, je l'ai rencontrée à la naissance, sans m'en rendre compte.<br /> <br /> Je l'ai perdue lorsque j'ai commencé à la conceptualiser. Ce fut une grande dépression. <br /> <br /> Jusqu'à l'âge de 17 ans, je ne savais pas ce qu'était mourir, j'étais heureux tout le temps et pourtant j'avais peur puisque je dormais avec mon drap couvrant entièrement ma tête.<br /> <br /> D'où venait cette peur ?<br /> <br /> Pas de cette vie en tout cas, à moins qu'à la naissance ?... Je suis né dans un bain de sang.<br /> <br /> J'avais une énorme tâche brune sur ma joue droite, jusqu'à l'adolescence.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui, si je devais définir la liberté, je la comparerais à un vent, au vent de la liberté.<br /> <br /> La liberté est un vent frais qui caresse mon visage un matin de printemps au bord d'une rivière tout en marchant le long de la berge au-dessous d'une allée de platanes bi-cebntenaires.<br /> <br /> Les yeux grand ouverts aux sens, une écharpe flottant à cet air, les narines pleines des parfums environnants...<br /> <br /> Quel bonheur d'"être" !!
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K
Oui, mon fils et moi on parle parfois de nos enfances respectives<br /> <br /> mais il n'est pas trop dans ce mood là pour le moment.<br /> <br /> Il est plutôt concerné par son travail <br /> <br /> en multimédia <br /> <br /> qui le passionne complètement.
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D
Les enfances difficiles sont à la fois une force et une faiblesse. On peut y puiser pleins de choses pour s'armer et se défendre dans la vie. L'essentiel, c'est de ne pas se laisser trop manger. Comme on dit en France" C'est de ne pas y laisser trop de plumes"<br /> <br /> As tu chercher à savoir ce que ton fils pense du sujet?
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D
c'est le menuet de Boccherini. <br /> <br /> je n'oserais pas danser avec vous. D'abord je suis timide et puis j'aurais peur de vous marcher sur les pieds!
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E
La mémoire me joue des tours...<br /> Quelle est donc cette musique si familière à mon oreille ?<br /> Aidez-moi ?<br /> Là, tout de suite, je suis transportée dans l'allée du roi...<br /> Au bras de qui, déjà ?<br /> <br /> Princesse Augusta, vous souvenez-vous ?<br /> <br /> Comtesse de Médeux.
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K
"Personne ne sort indemne de l'enfance!"<br /> <br /> c'est ce que me dit souvent mon fils<br /> <br /> mais il n'élabore pas beaucoup sur le sujet.<br /> <br /> <br /> <br /> Et si l'on venait au monde exactement à l'endroit favorable à nous amener à comprendre ce qui nous a échappé au cours de notre évolution antérieure. (Il me semble évident à moi que nous arrivions ici avec un certain bagage). Dans ce sens-là, nos parents ont été des instruments parfaits!<br /> <br /> <br /> <br /> Je n'ai pas été valorisée par mon milieu familial. Cela m'a poussée, très jeune, à me poser des questions sur ma réelle identité et à la rechercher de toutes mes forces, parce que j'étais très insatisfaite de ce moi-même que les autres me réflétaient. Je savais que ce n'était pas moi.<br /> <br /> Ça a été une chance finalement car si j'avais été satisfaite de moi, je me serais identifiée à ce personnage. Et ç'aurait été bien dommage.
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E
Cette douce musique est si légère...<br /> Voulez-vous danser , Daniel ? <br /> Ne garder que les bons souvenirs...<br /> Perdre la mémoire pour tout le reste...<br /> Quelle alchimie !<br /> <br /> Libre ! Libre ! Libre !
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D
Des mots doux sont toujours agréables à attendre. Comme quoi la communication n'est pas si difficile que ça !<br /> <br /> De la douceur, de la compréhension, de l'écoute et hop! le tour est joué.
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D
Les malheurs de l'enfance laissent toujours des traces et créent parfois un véritable handicap dans la vie. Comme Véronique, j'ai du souvent faire avec le manque de confiance, le doute, la sous estimation de soi. Etre de bons parents est sans doute la chose la plus difficile à réaliser.
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M
Idem pour moi, Véronique .<br /> <br /> <br /> <br /> Daniel, je ressens dans tes paroles l'Amour enraciné . Humble et discret, mais tellement installé, définitivement implanté .<br /> <br /> Il n'y a plus qu'à le laisser fleurir, en chacun de nous ... Ce sera très joli et parfumé .<br /> <br /> Une création nouvelle qui embaumera l'atmosphère de nos multiples richesses dans une oeuvre commune .
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V
Alors, dans ce domaine, nous avons eu le même style de mère :-) <br /> <br /> La mienne était si péremptoire qu'une opposition, si faible soit-elle, lui faisait suer le mépris par toutes ses pores... le schéma parfait pour faire d'un enfant une personne sûre d'elle et respirant la confiance en soi. Heureusement qu'on guérit de tout, ou presque.
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