Un papillon s’envole dans le ciel
Une abeille butine une fleur.
On ne leur a pas coupé les ailes.
C’est encore le temps du bonheur.
Derrière les murs et les remparts
Loin du monde et des regards,
Ils respirent la solitude
Pour avoir refusé la servitude.
Dans les geôles dictatoriales,
Ils sont bâillonnés et prisonniers
Parce qu’au nom d’un idéal
Ils ont voulu défendre la liberté.
Une vie sacrifiée, des années passées
A défendre ses croyances et à résister
Nelson Mandela, tu fus un de ceux là,
Sortant vainqueur de ton combat.
Je n’aurais pas votre courage
Et pourtant je pense à vous
Bien que je n’ai pas de corde au cou
Et que je puisse regarder les nuages.
Les ailes du papillon palpitent
L’abeille poursuit sa ronde
La liberté est une pépite
Si fragile dans notre monde.
Daniel
Mais qui es-tu d'abord pour te présenter ainsi, insaisissable, sous ces diverses formes ?
Serais-tu une fleur, accrochée à la terre, attendant l'eau de pluie, la fraîcheur de la nuit ou encore le rayon du soleil ?
Serais-tu l'animal aux aguets, dans la nuit de la forêt, aux détours des buissons ?
Es-tu le sentiment ou l'émotion, qui attise les ardeurs ou bien encore les rancoeurs ?
Es-tu la pensée, librement consentie par elle-même, venant d'un endroit sûr pour aller je ne sais où ?
Serais-tu la parole, diffusée en ton nom par ceux qui eux-mêmes, ne font pas ce qu'ils disent ?
Serais-tu l'enfant, dans les jupes de maman, aggripé en bambin réclamant son festin ?
Serais-tu quelque chose qui soit tangible, que l'on puisse localiser, pour l'attraper et le garder rien que pour soi ?
Ou serais-tu quelque part à l'intérieur, enfouie au fond du "soi", après multiples combats, servie comme un trésor ?
Ou bien ne serais-tu rien de tout cela, telle une ombre magique ou le fruit d'une illusion, un sommet inaccessible ou une grotte insondable ?
Liberté, liberté chérie, en ton nom je tue et je me meurs, je déverse des flots de sang et toutes les larmes de mon coeur.