Mettre un peu le nez dehors
Nous avons intérêt, chaque fois que nous le pouvons à sortir de notre cadre (idées et valeurs personnelles, convictions, expériences….). Sortir de son cadre pour aller vers l’autre rive, regarder au-delà des apparences, voir sans à priori. Soyons curieux et sachons nous étonner comme un bébé qui vient de naître et découvre le monde, comme un extra terrestre qui atterrit sur notre planète.
Ne nous laissons pas enfermer par nos références, par le passé. Pourquoi nous souvenir de nos souvenirs ? Pourquoi ne pas penser que nous sommes un être en devenir ? Ouvrons la brèche, entrebâillons la porte, sautons dans l’inconnu, mettons le nez dehors. Sentons le souffle du vent caresser notre peau. Hors de nos habitudes, de nos vieux fantômes. Pourquoi rester statiques, accrochés, comme le coquillage sur le rocher, à ses convictions alors que le monde bouge autour de nous ?
Perdus dans nos difficultés d’hier et dans nos peurs du lendemain, geôlier de nos émotions, nous sommes rarement là ou il faut. Au lieu d’être ouverts, souples, flexibles, nous restons fermés comme une huitre, nourris par nos seules pensées.
Sortons de notre monde pour vivre dans le monde.
Daniel
« Tout est écrit dans les sons. Le passé, le présent et le futur de l’homme. Un homme qui ne sait pas entendre ne peut écouter les conseils que la vie nous prodigue à chaque instant. Seul celui qui écoute le bruit du présent peut prendre la décision juste. »
Paulo Coelho : extrait de Le pèlerin de Compostelle