De son vrai nom,Mira Alfassa, Mère, compagne de route de Sri Aurobindo, a laissé plusieurs œuvres écrites, dont les fameux entretiens qui recèlent des trésors de réflexions et peuvent constituer pour certains un guide de vie. Certains textes( pas tous) ont trouvé en moi un certain écho émotionnel dont celui que je vous offre ci-dessous.
"Il y a dans tout être normal la nécessité, le besoin (un besoin absolu) de traduire physiquement ce qu'il sent et ce qu'il veut intérieurement. Ce sont les gens que je considère comme anormaux et incomplets qui veulent toujours s'évader de la vie pour se réaliser. Et au fond, ce sont généralement les natures faibles.
Mais ceux qui ont de la puissance, de la force et une sorte d'équilibre bien portant en eux-mêmes sentent un besoin absolu de réaliser matériellement leur réalisation spirituelle ; ils ne se contentent pas de s'en aller dans les nuages, ou dans des mondes où la forme n'existe plus. Ils ont besoin que leur conscience physique, et même leur corps, participe à leur expérience intérieure.
Maintenant, on peut dire que le besoin d'adopter ou de suivre, ou de participer à une religion telle qu'on la trouve toute faite relève plutôt de la nature "troupeau" dans l'être humain. La chose vraie serait que chacun trouve la forme d'adoration ou de culte qui lui est personnelle et qui exprime d'une façon spontanée et individuelle sa propre relation avec le Divin ; ce serait la condition idéale.
Tandis que d'adopter une religion parce qu'on est né dans cette religion, ou parce qu'on connaît des gens que l'on aime et en qui l'on a confiance qui pratiquent cette religion, ou parce que, quand on va à tel endroit où d'autres prient et adorent, on se sent aidé dans sa prière et dans son adoration, ce n'est pas le signe d'une nature très forte ; je dirais plutôt que c'est le signe d'une faiblesse, ou en tout cas d'un manque d'originalité .
Mais vouloir traduire, dans les formes de sa vie physique, l'aspiration et l'adoration intérieures est tout à fait légitime, et c'est beaucoup plus sincère que celui qui se coupe en deux, qui vit une vie physique d'une façon tout à fait mécanique et ordinaire et qui, quand il le peut, quand il a le temps, ou quand ça lui chante, se retire au dedans de soi, s'échappe de la vie physique et de la conscience physique et va dans les hauteurs, plus ou moins lointaines trouver ses joies spirituelles .
Celui qui essaie de faire de sa vie matérielle l'expression de son aspiration la plus haute est certainement d'un caractère plus noble, plus droit et plus sincère que celui qui se coupe en deux et qui dit que la vie extérieure n'a aucune importance et qu'elle ne changera jamais et qu'il faut l'accepter comme elle est et que, au fond, il n'y a que l'attitude intérieure qui compte."
Mira Alfassa
Mirra Alfassa, elle est née à Paris le 21 Février 1878. Son père est turc, sa mère égyptienne. Issue d’une famille très aisée, elle étudie les mathématiques supérieures mais aussi la peinture et la musique de manière approfondie. Elève de Gustave Moreau, elle côtoie aussi de nombreux impressionnistes. Elle épouse l’un d’eux, Henri Morisset en 1897. Un an plus tard ils ont un enfant, André.
En 1904, elle rencontre Max Théon et sa femme pour la première fois. Ceux-ci l’invitent à séjourner longuement dans leur maison de Tlemcen, dans le Sahara algérien. Elle y est initiée à l’occultisme et multiplie les expériences.
Divorcée en 1908, elle se remarie en 1910 avec Paul Richard, un philosophe aux grandes ambitions politiques.
C’est dans le cadre d’une campagne politique que Mirra Alfassa accompagne son mari à Pondichéry en 1914. Ils y rencontrent Sri Aurobindo avec qui ils nouent des liens spirituels forts. Après un an passé dans la colonie française, Mirra Alfassa et son mari partent au Japon où ils restent pendant quatre ans. Puis Mirra Alfassa revient à Pondichéry, via la Chine, et s’y installe définitivement.
La rencontre de Sri Aurobindo et de Mère donne naissance à une association, à un travail de recherche vers une nouvelle humanité.
Sri Aurobindo "descend à la racine du problème humain, dans la conscience cellulaire qui recèle le secret de notre évolution future". Son travail intérieur consiste à la pratique de la méditation et du yoga. Il développe une philosophie axée sur l’avenir de l’homme par l’apparition d’une espèce nouvelle.
Mère organise et développe son ashram et éveille les disciples à cette nouvelle conscience.
En 1920, on propose à Sri Aurobindo de présider le Congrés National Indien. Il refuse. En 1940 et 1942, il enjoint cependant les dirigeants du pays à accepter l’offre d’indépendance faite par les Anglais.
En 1926, Sri Aurobindo se retire définitivement et se consacre exclusivement à son travail intérieur. Il n’a plus aucun contact direct avec l’extérieur, hormis avec Mère. Il n’apparait en public que 3 ou 4 fois par an, communiquant, le reste du temps, avec ses disciples par l’intermédiaire de lettres. Il rédige également ses œuvres majeures : "L’Arya", une revue de synthèse philosophique, "Savitri", un grand poème épique. Dans sa correspondance avec les disciples, il tente d’expliquer la dimension de son travail. Ces sources sont d’autant plus importantes qu’elles nous permettent de mieux comprendre ses recherches.
Il meurt en 1950, laissant à Mère la tâche de continuer son œuvre : La communauté d’Auroville
En 1953, elle crée le Centre International d’Education Sri Aurobindo à Pondichery. Le français y est une des langues principales enseignées.
En 1958, elle se retire à son tour. En 1968, elle fonde la communauté d’Auroville, à quelques kilomètres de Pondichéry. C’est "un lieu où les êtres de bonne volonté et sincères dans leurs aspirations, peuvent vivre librement, obéissant à une seule autorité, celle de la Vérité Suprême". C’est un lieu de paix et d’harmonie...une cité idéale où les résidents se préparent à l’émergence de l’homme nouveau.
Elle meurt en 1973, laissant à Satprem, disciple à ses côtés depuis 1953, son héritage ; Un ouvrage en 13 volumes intitulé "l’Agenda de Mère". Ce recueil porte sur le yoga intégral, et le supramental.
Texte figurant sur le site: http://www.buddhachannel.tv
"La chose vraie serait que chacun trouve la forme d'adoration ou de culte qui lui est personnelle et qui exprime d'une façon spontanée et individuelle sa propre relation avec le Divin ; ce serait la condition idéale."
On en a marre de faire du mal à notre Mère sans conscience. On s'étonne maintenant qu'elle se rebiffe.
Mais pour qui se prend-on ?
Vous les entendez tous ces politiques et ces médias culs et chemises essayer de nous dire que nous avons tout prévu, que nous ne subirons jamais ce genre de catastrophe, que chez nous cela ne risque pas d'arriver ?!
Ils se sont vus ces connards quand ils disent cela.
Mais quand notre Mère nous donnera la fessée, elle le fera avec la force qu'elle voudra et nul ne pourra l'en empêcher. Il sera alors trop tard pour avouer que le nucléaire ou le pétrole, on pouvait s'en passer parce qu'il existe depuis longtemps une énergie gratuite que les "familles" ne veulent pas qu'elle soit révélée.
Quand on stocke une énergie dangereuse, on met en péril la nature, parce que la cupidité prend le dessus. Comment se fait-il que nous en prenions conscience uniquement maintenant, comme des enfants pleurnichards ?
Cet avertissement du 10-3-2011, qui vient bien après celui du 11-9-2001 sera-t-il cette fois-ci suffisant pour changer la Pensée Globale.
Faudra-t-il attendre que la Californie et les côtes américaines subissent un encore plus lourd tribut ?
Amusez-vous à ajouter ces deux dates de l'histoire citées plus haut. Additionnez les nombres des colonnes des jours, puis ceux des colonnes des mois et dans la colonne des années regardez ce qu'il se passe si vous additionnez.
Coïncidence bien sûr !