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Les voies de l'âme
26 février 2011

Le temps de désapprendre

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Après avoir été éduqué, après avoir engrangé des connaissances et du savoir, après avoir acquis des convictions, vient le temps du désapprendre. Comme un retour en arrière pour se dégager progressivement, il devient important, pour quitter le monde de l’illusion, de retrouver son originalité profonde en effaçant toutes ces acquisitions accumulées au fil du temps. Ce sont ces couches successives qui empêchent à notre être de s’exprimer dans sa vérité et sa pleine lucidité.

Daniel

Commentaires
A
Oui, dans sa quête de Sagesse, lorsque l'homme prend conscience de l'inexistence ou l'illusion du "moi", il découvre alors sa vraie nature immuable, comme dans un ciel dégagé de tout nuage et, confondu dans le Tout, il aura toute connaissance, substituant la conscience du Coeur à celle du mental.
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E
"Plus l'homme grandit, moins il sait ce qu'il est.<br /> Il faut qu'il descende et ne soit plus rien et, quand il ne sera plus rien, il sera tout et aura toute connaissance."<br /> <br /> (Monsieur philippe de Lyon)
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H
Au milieu des bavardages, du bruit, de l’assourdissement, un silence éloigné. <br /> Tout autour, le mouvement qui redouble, l’agitation mentale et physique mais aussi la souffrance cachée, la joie perdue, les bonheurs qui s’essoufflent. <br /> Et le monde continue de tourner, éperdu dans cette course effrénée contre le temps, abruti de plaisirs éphémères, submergé de plus en plus de stimuli factices qui faussent le regard, l’ouïe… qui intoxiquent la tête et empoisonnent le cœur, dans le seul but de satisfaire nos désirs illusoires basés sur des apparences et des faux-semblants.<br /> Des yeux dans le vague, et des cœurs dans les vagues...<br /> <br /> Apprendre la vie, la nature, le temps… et désapprendre les tumultes, les schémas, les illusions... <br /> Apprendre et désapprendre ? L’important n’est-il pas de comprendre, de prendre ce qui nous est donné par le cœur pour l’ouvrir et l’offrir ?<br /> <br /> À l’image de l’oiseau blanc qui prend son envol, qui plane au-dessus des océans, bravant les tempêtes et les vents et qui se pose un instant pour prendre le temps et vivre le souffle de vie.<br /> À l’image du papillon, léger et enchanteur qui s’élance dans les airs, qui vole au gré des fleurs et qui se dépose sur un pétale de soie, en harmonie complète avec la fleur, dans les couleurs, la finesse et la fragilité… <br /> À notre image aussi quand nous décidons de prendre le sens de la vie, de comprendre le silence et l’aube, quand nous nous unissons au souffle authentique de vie, quand nous déposons nos cœurs en paix, émerveillés par la beauté des âmes.
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D
Comme c'est bien dit, Anne Marie. Comme une impression de satiété. On a tout en nous.<br /> <br /> J'espère que vous allez bien.
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A
Oui.<br /> Nous ne sommes pas le centre du monde mais la vérité se trouve là... au centre.<br /> Alors assez !<br /> CELA SUFFIT !
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A
.... sans doute est-ce une question dâge ou plutôt d'Evolution dans la Spiritualité, car je ressens également cette impression de trop-plein... d'avoir assez reçu.... celà suffit !... profitons de tous ces enseignements sans en rajouter, l'essentiel est en notre Centre, le Trésor est là !.... et c'est ainsi que l'on se suffit à soi-même, pas besoin d'autre chose.... car nous sommes dans le "JE SUIS" !....et la vraie Vie nous tend les bras.... c'est le Bonheur tout simplement !<br /> A bientôt !
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D
Non, Eve Lyne, il faut bien deux ailes sinon vous ne pourriez pas vous envonler
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E
Les deux ailes... C'est bien de moi.
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A
Lorsque le coeur se substitue au mental, la Source n'est pas très loin, on peut la toucher. Il n'y a alors plus de mots pour la décrire. <br /> Nous sortons de notre tannière, nous empruntons des chemins de terre, nous nous rapprochons de la nature, de ses sons et parfums et de son animation.<br /> Tous ces êtres vivants que nous avions oubliés, qui étaient devenus des ennemis, des parasites ou encore pire, des produits de l'élevage intensif, redeviennent nos compagnons de voyage avec lesquels nous apprenons à nouveau à communiquer.<br /> L'araignée et le serpent, l'oiseau et le chat, l'âne et la vache, l'insecte, l'arbre et toutes ses ramifications, les plantes, les fleurs et les montagnes, tout cet ensemble, animal, végétal et minéral, retrouve sa candeur originelle, sacrée, indissociable de la sagesse et de la connaissance, le coeur de l'esprit, de l'amour et de la lumière.<br /> Au placard nos acquis, nos habitudes, nos croyances et nos religions, au feu nos certitudes et notre orgueil, à ciel ouvert notre nudité et la joie profonde de nous unir avec notre Terre Mère.
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E
Daniel votre papillon Belle Dame ressemble beaucoup à ce papillon Vanesse de l'ortie ou bien encore petite tortue, qui est tombé à mes pieds tandis que je méditais sous le portrait de qui, déjà?...<br /> <br /> "Les papillons ne sont que des fleurs envollées..." <br /> <br /> Mais! qui donc a dit celà?<br /> J'ai perdu la mémoire.
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