Le temps court, le temps presse. L’heure n'est plus aux petits égos blessés,
aux jeux de dupes, aux conflits d'intérêts, aux infantilités.
Le temps court, le temps presse .La
grande peur primordiale est sortie du bois. Terrifiante, elle nous nargue, dans
toute la splendeur de son utilité. Lancinante, harcelante, elle nous poursuit
jusqu'à ce que nous soyons assagis.
Telle une armée de l'ombre, elle
avance, inexorablement, écrasant tout sur son passage.
Elle avance, on recule. De panique, on recule, on court, on fuit, à toutes
jambes dans la nuit.
On recule jusqu'à ce qu'un courage surhumain nous prenne par la main, lumière
inespérée, divine providence, et nous projette au devant de la scène.
Alors on avance à son tour vers
ce monstre sans nom, sans âge et sans explication. On avance vers lui, plus
rien ne nous arrête . On avance sans voir, sans savoir, sans rien connaître.
On avance sans même l'idée d'un affrontement.
Et tout à coup, miracle !
La peur abominable : une bulle
géante, éclate à grand fracas sous nos yeux ébahis.
Des milliards d'étincelles ! Vaste feu d'artifice ! Le monde se libère ...
La Peur n'était qu'une illusion !!!
Marie Christine
J'aimerais avoir ce talent de mettre en mots la beauté de la vie, l'évolution de l'Être, de façon
si claire et poétique.
Je n'ai pas ce talent même si je sens profondément cette conscience qui m'habite et qui s'installe en moi de plus en plus. C'est elle qui me permet de ressentir que chaque instant est un présent et d'apprécier la chance que j'ai d'avoir
la vie.
Tu dis "et tout à coup miracle" à chaque prise de conscience, chaque fois que l'on saisit la
réalité au lieu de l'illusion on a l'impression
d'un miracle car c'est un éclaircissement, une libération.