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Les voies de l'âme
5 décembre 2010

Isa....Belle

Le blog est en quelque sorte une grande famille qui s’étripe parfois et se réconcilie. Voici la photo d’Isa prise, il y a de cela deux ou trois jours, par Alain. Isa et Alain se connaissent depuis un certain temps car ils ont fait un bout de chemin ensemble dans la découverte de la spiritualité. J’ai reçu la photo accompagnée d’un poème d’Alain  dédié à son amie Isa qui lit régulièrement le blog et intervient de temps en temps.

 

isa


Aller ! Vive l’amitié. J’attends encore une ou deux photo (n’est ce pas PLV ?) et on pourra réaliser un montage où nous serons tous présents. J’aime bien l’idée de la photo de famille…..En attendant le repas de famille……

 

A ma douce amie
pour qui la grâce,
l'essence de sa vie
jamais ne lasse.

Tournée vers l'intérieur,
l'amour coule des yeux,
expression de sa douceur,
elle ne rompt pas ses voeux.

Sa goutte essentielle
à peine accrochée,
elle va d'un mode irréel
au mode non né.

Elle se différencie
par son accès direct,
comme elle le dit
les choses sont nettes.

Sa foi, inébranlable,
témoigne sa dévotion,
la rend indésirable,
la pure perception.

Je t'ai accompagnée
depuis des temps sans fin,
près de toi je veux rester,
être moi, sur le chemin.

Alain



 

Commentaires
M
" DE L'AUTRE COTE " EDITIONS ABM<br /> <br /> Catégorie UNIVERSALITE <br /> <br /> 63, rue du Cordeau - 77390<br /> <br /> Tél. 01 64 06 93 18 (uniquement le matin)<br /> <br /> Mais vous le trouvez sur GOOGLE sur de nombreux<br /> sites de vente - Ou alors à la F N A C -<br /> <br /> Marie Jeanne EDEL
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M
Corriger : " C'est vrai que cette dernière <br /> est encore bien LOIN de la Connaissance ..."<br /> <br /> Information : vous allez sur Internet ou<br /> sur Google et vous indiquez " Alice VACHET <br /> Peintures " Vous trouvez une série de tableaux<br /> dans une Exposition. Il faut savoir que ces <br /> Œuvres sont peintes par une aveugle. Il s'agit <br /> de ma Soeur, doublement puisqu'elle est religieuse<br /> bien qu'elle ait quitté le Couvent et vit à<br /> côté de Grenoble. Je vous parlerai d'elle.<br /> <br /> Elle a 80 ans, infirme dans un fauteuil depuis près de 30 ans. Nous l'appelons <br /> Minouche !<br /> Ces tableaux se vendent remarquablement<br /> bien.<br /> Bisous à vous tous.
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M
Par Marie Jeanne EDEL <br /> <br /> <br /> Voici ce que j'ai trouvé : " Dans quelques siècles, ce que nous appelons progrès de la Science sera un motif d'hilarité et de commisération pour les générations futures !" de TOLSTOÏ La relativité de la Science au regard de notre petitesse face à notre incommensurable <br /> ignorance, dans sa vaniteuse prétention de tout expliquer (ou presque) détourne l'Esprit du Vrai chemin de la Connaissance. <br /> Nous en reparlerons ...<br /> <br /> Bien amicalement, à tous.<br /> <br /> Marie Jeanne dite Mamydou<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Par Mamydou<br /> <br /> Mes chers amis,<br /> Qui peut me donner la signification du<br /> mot PARA SCIENCE, pas trouvé au dictionnaire .. Le PARAPLUIE vous protège de la pluie ... est ce pour nous protéger de la Science ? C'est vraie que cette dernière est bien encore de la CONNAISSANCE, on sait, ou on ne sait pas ! Un constat + reconnaissance de notre ignorance "provisoire peut être" c'est clair ! Le ciel s’est ouvert sur une Clarté …<br /> Que nul, à ce jour, n’avait contemplé !<br /> Lentement apparut un Arc en ciel<br /> Avec son ballet d étoiles en éveil.<br /> Splendeur d’une Demeure Cristalline,<br /> Mélodie sublime, douce mandoline.<br /> Dans la mouvance d’êtres évanescents,<br /> De pensées d’Amour au parfum d’encens,<br /> C’est le Portail d’un nouvel essor,<br /> L’ Ile bleue et la ville aux pavés d’or . … Marie Jeanne EDEL Mamydou
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E
Que de points communs relient tous les êtres qui ont la Dame pour horizon !<br /> Parcours...<br /> Destins...<br /> Quelle belle faculté que d'avoir le langage, les mots.<br /> <br /> Beau témoignage.
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A
TROISIEME PARTIE<br /> <br /> Sueurs froides aussi, le jour de ma « communion privée », cette première communion que l’on fait à l’âge de sept ans. En robe blanche et couronnée de roses, je vais pour la première fois recevoir Jésus, là tout entier dans la petite hostie blanche m’a-t-on dit. Cela ne me paraît pas très convenable, comme pour la Sainte Vierge, de manger Jésus ! Mais Monsieur le curé nous a dit que c’était indispensable pour éviter les flammes de l’enfer.<br /> Tremblante et pleine d’espoir, je m’approche de la Table Sainte, il ne faut pas toucher l’Hostie avec les dents. Elle se colle au palais, et c’est Jésus, tout entier, que je m’efforce, avec ma langue, de faire glisser sans dommages dans ma gorge. C’est tout simplement abominable.<br /> Je dénonce ce clergé criminel qui a torturé tant d’âmes enfantines. Le catéchisme de mon enfance a fait des millions de victimes, cœurs innocents précipités dans l’angoisse.<br /> Qui ne connaît pas le mal, ne peut pas le concevoir.<br /> Mais après ma terreur, avec l’Hostie, à l’instant où tous chantaient « Prends ma Couronne, je te la donne, au Ciel n’est-ce pas tu me la rendras ! » j’ai pris ma Couronne de roses blanches sur ma tête et je l’ai tendue vers le ciel. Un grand frisson m’a emportée avec le geste. Je me suis retrouvée devant la Dame de Lumière, doucement. Elle a posé ma couronne sur ses genoux. Mon cœur devenait tout brûlant dans ma poitrine. La Dame si Belle me parlait de son Fils pour les hommes, comment vous faire comprendre, il n’y a pas de paroles, comme dans la Demeure d’avant ma naissance. Il s’agit encore une fois d’une communication de certitudes dans une tendre complicité avec la Dame de Lumière.<br /> J’ai conscience de l’impuissance des mots pour traduire l’inexprimable. Il y a une telle distance entre le récit intelligible du Merveilleux et la réalité de ce Merveilleux.<br /> Il faut ajouter que j’ai une peur irraisonnée du feu. Jusqu’à l’âge de douze ans, je refuse de toucher une allumette. La moindre flamme me fait fuir… Est-ce une crainte liée à des souvenirs de vies antérieures ou bien la prescience d’événements à venir ? En effet, incendies et brûlures graves vont jalonner mon existence avec une remarquable régularité. Plus remarquable encore, le fait que les plus graves brûlures ne me laissent aucune cicatrice, à la stupéfaction du corps médical. Lorsque j’ai renversé de l’huile bouillante sur mon poignet gauche, les veines étaient atteintes, il y avait un vilain trou de la largeur d’une pièce de dix centimes… quelques semaines après, le poignet était intact.<br /> <br /> 1939, je me suis peu à peu habituée à vivre… Au début du printemps, toute la famille arrive à TOULON où mon père est muté. Avant de quitter Besançon, j’avais, avec ma grand-mère, fait une longue promenade sur les bords du Doubs. Toutes les deux avons été témoins d’un coucher de soleil véritablement « sanglant ». Le ciel était entièrement rouge, un léger brouillard créait une atmosphère d’irréalité angoissante. J’entendis ma grand-mère dire :<br /> - C’est un signe de guerre !<br /> Elle avait dit cela avec une telle certitude que je fus envahie par une sorte de panique. Nous finissons notre promenade par la visite d’une chapelle, ma grand-mère égrenait son chapelet pendant que je suppliais Notre Dame pour qu’un tel malheur n’arrive pas.<br /> 1939, c’est aussi l’année de ma Communion Solennelle dans l’atmosphère inquiète des quelques semaines qui précédèrent la déclaration de cette guerre annoncée sur les rives du Doubs.<br /> Ma mère a fait elle-même la robe d’organdi, mon voile est retenu par un béguin bordé de petites roses, j’avais encore les joues rebondies de l’enfance sous ma frange de cheveux bruns.<br /> L’usage veut que les futurs communiants fassent une « retraite de préparation ». La coutume, à TOULON, veut, également, que les enfants demandent pardon à leurs parents de « tous leurs péchés », en échange de quoi les parents doivent délivrer une attestation écrite que la « formalité » a bien été accomplie. J’ai bien failli ne pas faire ma communion à cause de cette habitude stupide.<br /> Je suis révoltée par cette comédie et je n’ai aucun repentir à le manifester. Pour moi comme pour les autres, c’est la motivation d’être privée « du grand jour » plus que le regret de fautes discutables qui m’a jetée tête baissée, dans un « je vous demande pardon » forcé mais sûrement pas empreint d’humilité. Il y a des portes qui touchent à l’intimité de l’âme, à la sensibilité, à la pudeur des attitudes, qu’il ne faut pas « violer ». Avec mon jeune frère qui faisait lui aussi sa communion, nous nous sommes mutuellement encouragés. Après tant et tant d’années, la colère est toujours là !<br /> Longue journée, trop longue journée pour des enfants. La messe qui n’en finit pas, les Vêpres, le Salut, la Procession… c’est une « overdose de religiosité ». Tous ces cierges allumés entre les mains des communiants rendent la procession particulièrement dangereuse. Les flammes si près des voiles… on peut frémir de crainte.<br /> Les Lys, l’encens, l’odeur de cire fondue, les lumières, les grandes orgues, toute cette blancheur vaporeuse… un élan de ferveur m’emporte encore une fois jusqu’aux cimes de l’Univers de ma petite enfance qui s’était estompée dans la brume d’un certain oubli.<br /> Je suis prête à toutes les promesses, à tous les renoncements, je suis une âme poétique livrée à la Toute Puissance. On peut oser le dire, cela se fait hors du raisonnement par une Force Invincible qui prend possession de toutes les facultés de discernement. Je ne suis plus que l’Esprit qui m’anime à ce moment-là. Je m’arrache à l’extase, l’église se vide, la Cérémonie est terminée…<br /> Longtemps la robe blanche reste suspendue sur un fil d’étendage au grenier. Je viens la contempler, je suis poursuivie par des souvenirs imprécis dans lesquels cette robe blanche tient un rôle ressenti en beauté, douceur et souffrance.<br /> <br /> 3 septembre 1939, la guerre est déclarée, le ciel brusquement s’est obscurci, il est possible que mon enfance se soit terminée là ! Je me souviens de cette promenade avec ma grand-mère et du ciel sanglant sur la ville de Besançon.<br /> Pourquoi s’appesantir sur ces années dont nous avons vécu et connaissons toutes les péripéties dramatiques. A Toulon, ce fut le sabordage de la flotte… les bombardements, les restrictions et l’occupation.<br /> J’ai dix sept ans lorsque mon père est muté au Fort de Vincennes. Toute la famille va vivre la Libération à Paris.<br /> Physiquement fragile, grande, très mince, je suis presque maigre et pâle de teint. De mes longues mains fines, je dessine des arabesques dans l’air en parlant, comme si du geste, je pouvais mieux me faire comprendre. Ma sensation d’extrême solitude est toujours là. Je me réfugie dans un dialogue avec moi-même, ou plutôt avec une autre partie de moi-même, plus clairvoyante, plus sage.<br /> Cette illusion du monde incarné est pesante. Je me sens vraiment « exilée » d’un Univers différent, dont le souvenir m’effleure et s’échappe aussitôt.<br /> Pesanteur d’un espace temporel, pesanteur d’un ennui profond, avec, très loin dans mes souvenirs, une peur relative à une tâche que je devrais accomplir. Une tâche pleine d’embûches et de risques.<br /> Je me sens comme un enjeu, un pion posé là sur la terre. Mais aucune de mes impressions et de mes idées (que je trouve bizarres) ne me rattache à une explication cohérente. C’est un peu comme des « bribes de rêve », on sait que le rêve a eu une continuité mais souvent on n’en ressaisit que de fugaces images.<br /> Après les cloches du huit Mai qui m’emportent en bribes d’émotion superbe vers une Victoire plus Haute et plus lointaine, je vais vivre tout simplement, comme tout le monde, ni mieux, ni plus mal que beaucoup.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Huit autres chapitres narrent la Vie et la Mission de Marie Jeanne :<br /> <br /> - Brouillard sur les souvenirs<br /> - L'homme a la blouse blanche<br /> - L'inconnu de l'au delà<br /> - Nous vivons tant de vies<br /> - La rose blanche<br /> - La grande pyramide - Atlantide - Rubis Sacré<br /> Troisième secret de Fatima<br /> - La quadrature du cercle<br /> - Comme Jonas devant la ville de Ninive<br /> <br /> Un récit authentique, révélateur d'une Vérité où l'extra-ordinaire et l'ordinaire se confondent dans une succession de joies et de souffrances liées à des événements et des circonstances de vie.<br /> Vous trouverez également des poèmes tous écrits d'un seul jet, sans effort apparent, comme dictés par des pensées induites d'instants de conscience.<br /> Marie Jeanne possède des dons qu'elle n'explique pas.<br /> Puis des documents divers dont celui d'Arnaud Desjardins, le thème astral de Marie Jeanne et sa conclusion.<br /> <br /> Ce livre, dont la couverture représente une photographie d'un coucher de soleil sur Toulon a pour titre "DE L'AUTRE COTE" (l'Homme est l'artisan de son propre devenir), <br /> aux Editions "Universalité"<br /> <br /> Marie Jeanne EDEL<br /> <br /> A la Grâce d'Isa
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E
Pardonnez moi, cher PLV...<br /> C'était joli avec deux FF...
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E
Travail très intéressant que celui de mettre en évidence nos chiffres... Nombres.<br /> Il y a de nombreuses années, j'ai réalisé la synchronicité en rapport avec évènements positifs, négatifs...<br /> Dates de courriers ect...<br /> Numéros de rue, de cave, ect...<br /> Très édiffiant: certains chiffres, nombres...<br /> "Nous collent à la peau..."
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I
Puisqu'on en parle, je vais en rajouter un peu !<br /> St antoine l'ermite est fêté dans beaucoup de région le 17 janvier. voilà encore un 17.
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S
Alain je te souhaite vivre cette expérience, elle est unique.<br /> <br /> Je parle rarement des mes expériences connais-tu l'histoire de cet homme qui avait un coeur en or et qui donna des morceaux d'or jusqu'à en mourir...<br /> <br /> Merci pour ce second extrait, par moment, j'ai l'impression de me revoir "Eleve ailleurs, rêveuse" combien de fois à l'école primaire mes pensées me menaient ailleurs et d'un coup ma tête regardait par de là la fenêtre à penser à la vie à l'extérieur ce que pouvait faire les autres, partir dans des rêveries car les leçons de grammaire ne me fascinaient guère !<br /> <br /> Ah Mamydou l'Histoire un point que nous avons en commun, elle m'a toujours passionné non pas parce que réponse à des questions mais par les quêtes qu'elle a donné..par la découverte des précurseurs qui eux ont dépassé leur rêve pour réaliser l'impossible.<br /> <br /> N'est-ce pas en croyant à ses rêves qu'on déplace des montagnes et créer son oeuvre ?<br /> <br /> Que de questions que l'on se pose quand on est enfant ..Dieu, Vrai ou faux, est-ce un rêve ou une réalité ?
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A
DEUXIEME PARTIE<br /> <br /> Autre trame, visible celle-là : les dates, les nombres, et les coïncidences. Les numérologues peuvent se pencher sur ce 5 et ce 19 qui s’obstinent à revenir dans mon existence. Plus tard ce seront les nombres 153 et 17.<br /> <br /> J’ai trouvé un oiseau blessé dans le square St.Amour (à Besançon). Je le mets en cage et le soigne, l’oiseau est rapidement guéri. Il faut que je me décide à lui rendre la liberté. Avant de lui dire adieu je lui donne à manger quelques graines récoltées dans le jardin de l’école maternelle. Le lendemain matin mon pensionnaire gît avec deux petits points d’interrogation tournés vers le haut de la cage, qui ne s’ouvrira plus.<br /> <br /> Chagrin, remords, révolte, je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je suis seule, avec mon cœur trop lourd. A la maison, l’incident « léger » n’a provoqué que quelques haussements d’épaule. Pourquoi l’injuste sort de cet oiseau tué de la main de celle qui l’avait sauvé et qui l’aimait ? Je me sens coupable et pourtant je n’ai pas commis de faute.<br /> J’ai souvent pensé à cet oiseau, « première initiation d’Amour dans cette vie » : aimer sans retenir pour soi l’objet de son Amour… Aimer le bonheur de l’autre sans exigence égoïste… l’Amour qui nous veut libres doit briser les chaînes de l’attachement. <br /> Les apparences si trompeuses sont des mirages qui peuvent tuer l’Amour, tout comme ces graines menteuses, pourtant si jolies, qui ont tué mon oiseau chéri.<br /> Combien de fautes sont commises par l’ignorance de ceux qui ne savent pas et qui agissent comme s’ils savaient ? L’innocence de l’enfant n’a pas été protégée, les « grands » auraient dû lui expliquer.<br /> 1936, le Front Populaire, « l’Internationale », les grèves, les poings levés… la peur s’insinue dans les esprits, que va-t-il advenir ? C’est précisément cette année-là que ma vie n’a tenu qu’à l’angoisse d’un médecin qui venait de perdre plusieurs de ses petits malades de la diphtérie.<br /> Pour avoir bavardé en classe, j’ai été « mise au piquet » pendant la récréation. Dans la cour devenue patinoire, les enfants font des glissades. La température est largement au-dessous de zéro. Je sens le froid m’envahir, je me mets à trembler, ma tête tourne et j’ai envie de vomir… La maîtresse, inconsciente, réalise un peu tard la gravité de sa faute.<br /> On me ramène à la maison, et c’est l’affolement. Le médecin ne perd pas une minute, l’état de ma gorge ne laisse aucun doute. Vite… la grosse aiguille surmontée d’une énorme seringue pleine de sérum, s’enfonce dans mon ventre. Grâce à cette promptitude je ne suis pas repartie dans l’autre Monde, mon Univers de Paix et d’Amour.<br /> On peut se poser des questions sur l’efficacité des vaccins car quelques mois auparavant on avait, massivement, vacciné les enfants ; il y eut cependant une épidémie dramatique à Besançon.<br /> <br /> Je n’échappe à aucune des nécessaires conditions de l’existence terrestre dont celle d’avoir été une enfant fragile et de surcroît quelque peu torturée par « mes particularités ».<br /> Il y a en moi « une promesse impossible à reprendre qui est la raison même de ma vie, de cette nouvelle vie. » Je le découvrirai plus tard … et aussi je fais un songe tout à fait significatif :<br /> « J’avance sur un sentier très étroit, juste assez large pour poser un pied devant l’autre. A ma droite, une falaise avec des parois lisses, infranchissables ; à ma gauche, un vide sans fond, en me retournant rapidement je vois le chemin s’effondrer derrière moi. « Il n’y a pas de voie de retour », devant moi il y a une ETOILE FLAMBOYANTE, je comprends que pour avancer, JE NE DOIS PAS LA QUITTER DES YEUX ».<br /> Si les obligations sont à la mesure des privilèges et si les responsabilités sont proportionnées à la Connaissance, il ne faut pas envier ceux qui vous semblent impossibles à atteindre. Une chape de plomb pèse sur leurs épaules. Ils sont peut-être les pionniers d’une terrifiante Mission dans l’immensité de l’inconnu.<br /> Certes je suis sauvée de la diphtérie… mais je refuse toute nourriture. Une extrême lassitude m’enlève l’envie de vivre. Je suis absente de la terre, dans un abandon où ma volonté ne peut plus intervenir. Mon retour réel en ce Monde est laborieux… Il faut toute la patience et l’acharnement de ma mère pour m’obliger à avaler quelque chose. Il faut « quarante jours pour ranimer une flamme prête à s’éteindre ». Comment ne pas penser aux quarante jours de jeûne de Jésus dans le désert ?<br /> Etrange retour à l’école, je ne me sens pas concernée. J’ai conscience de l’inutilité de savoir ceci ou cela, sur mes cahiers on relève des appréciations du genre « élève dans la lune, enfant qui rêve pendant les leçons ».<br /> La maîtresse se méprend sur le sourire qui illumine mon visage lorsque « je suis partie dans mes rêveries », elle croît que je me moque d’elle et je suis punie…<br /> L’Histoire Ancienne pourtant retient mon attention, comme si je cherchais des souvenirs dans ce lointain passé… L’Egypte m’est familière, comme les Vestales que l’on murait vivantes si la flamme s’éteignait. Nous verrons que les mystérieuses pyramides ont leur importance dans ce récit.<br /> Le Moyen-Age aussi est pour moi à la courte distance d’une existence vécue hier : les châteaux-forts, la Chevalerie, les Troubadours, Jeanne d’Arc, me sont familiers. Je me vois et me sens vivre dans cette époque comme on éprouve la reconnaissance de certains lieux.<br /> Elles sont interminables ces heures passées entre quatre murs, assise sur un banc devant un bureau aussi noir que l’encre qui tâche mes doigts. Noires aussi les blouses des écolières comme le tableau devant lequel il faut que j’avoue mon ignorance. Je n’apprends pas mes leçons et je ne retiens que ce qui éveille mon attention ou des souvenirs !... il n’y a rien qui puisse répondre à mes questions.<br /> Au premier coup de la cloche, je ne traîne pas… par contre je m’attarde dans le jardin public qu’il faut traverser pour rentrer à la maison… A l’automne, c’est un tapis de feuilles de marronniers qui craque sous mes pieds et en hiver les jeux dans la neige. J’adore faire ces légendaires bonhommes et déjà je suis très adroite de mes mains comme je le serai tout au long de mon existence. Par contre, les batailles à coups de boules ne me plaisent guère. L’été, c’est le café-concert, juste à côté de l’école, qui me retarde, je m’assois sur un banc, je ferme les yeux et la musique m’emporte.<br /> Nous n’avons pas encore parlé du printemps, si beau dans le Doubs. Les ballades en forêt, quel bonheur ! Je frémis de joie quand je peux m’échapper sur un sentier. Sans la moindre crainte, je m’éloigne hardiment, la nature me parle : les grands arbres protecteurs sur ma tête, l’herbe tendre sous mes pieds, le chant des oiseaux… A chaque tournant du chemin, j’espère retrouver un Lieu Magique dans lequel « je devrais me rendre ». Alors, plus de murs, plus de rues bruyantes et sales, personne autour de moi, ni agitation et paroles qui ne servent à rien,<br /> <br /> L’air léger remplit mes poumons. Je cueille des jonquilles tout en réfléchissant sur la façon de me faire une robe avec les corolles jaunes. Je suis délivrée… je veux seulement aller plus loin… plus loin encore… prolonger la marche pour me retrouver, comme par enchantement « Ailleurs ».<br /> Mais les cris d’appel de la famille me font sortir de mon rêve, on vient de s’apercevoir de ma disparition… Coupable d’aimer la liberté, la petite fille désobéissante est « privée de dessert ».<br /> Dès l’âge de six ans les enfants vont au catéchisme, cela se passe dans une petite salle juste à côté de l’Eglise St. Pierre. Je suis plus attentive qu’à l’école, il y a tant de mystères… Mais l’abbé affirme des choses bizarres, auxquelles je ne comprends rien et il faudrait le croire ? Non, je refuse les péchés qui vous amènent en enfer.<br /> Si tôt déjà je me sentais « différente », j’en éprouvais de l’angoisse. Sans quitter le temps terrestre et le vie de tous les jours, je côtoyais des êtres invisibles et familiers, j’entretenais des dialogues avec cet Ailleurs, si proche, par tous insoupçonnés et mon regard se posait tristement autour de moi.<br /> Pendant un temps je me suis fâchée avec Jésus. Je lui avais demandé de faire de ma petite règle bleue, une baguette magique pour guérir les malades, donner de l’argent aux pauvres et rajeunir les petits vieux. Pendant longtemps, je n’ai pas compris pourquoi je n’avais pas été exaucée.<br /> Dans cette salle de catéchisme, je suis souvent distraite par une Madone. Je ne peux pas la quitter des yeux, c’est une imposante statue de la Sainte Vierge qui écrase un serpent sous son pied. Mais où les choses se compliquent c’est que ladite statue a, toute entière, l’air d’être en chocolat. Alors j’en mange un petit bout par la pensée, toujours indécise sur le choix du morceau… Oh, sacrilège ! Je me rends compte de l’énormité de mon péché et aussitôt je demande pardon. Cette Madone « en chocolat » m’a donné bien des sueurs froides.
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A
Sortir de son corps volontairement n'est pas une pratique donnée à tout le monde.<br /> Tu seras donc la troisième personne que je connaisse.<br /> Pardonne mon incrédulité !<br /> En fait c'est sans doute parce que tu gardes pour toi ce que tu as vécu lors de ces voyages.<br /> Je comprends que tu n'en parles pas parce que ce n'est pas facile de le faire.<br /> <br /> Qu'on soit bien clair, pour ma part, je n'ai connu que des expériences méditatives très révélatrices pour moi. C'est un vécu qui me conforte dans ce qu'est la luminosité, la félicité, la clarté, l'interdépendance et le caractère insubstantiel de tous les phénomènes, qu'ils soient composés ou non.<br /> <br /> C'est tout mais ça change quelque peu la Vue.
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S
Mon petit petit cousin est né hier ...il s'appelle Arthur.<br /> Et tu vois là sans méditation....c'est tellement beau une naissance !<br /> Et puis d'ici la fin du mois ou le mois prochain j'aurai un autre petit petit cousin !!!
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S
Très cher Alain si tu relis mon texte tu verras que j'ai mis "drogue" entre guillemets car vois-tu c'est un bien être qui est indiscible ....<br /> Je n'ai jamais touché à la drogue si tu veux le savoir ... !!! lol (tu sais que j'ai souris en lisant ton texte !)<br /> <br /> C'est un voyage de l'âme un détachement de soi tout en étant là.<br /> <br /> Ton esprit est séparé du corps et la luminosité est là.<br /> <br /> C'est une méditation si tu veux.<br /> <br /> Alain si tu savais ce que j'ai vécu malgré mon jeune âge je pense que je te "défriserai" ! <br /> <br /> Tu peux y croire ou pas...<br /> <br /> On peut être jeune et avoir vécu "mille" choses bonnes et mauvaises.<br /> <br /> On peut être "mature" jeune par nos expériences malgré nos emportements peut-être parce que ces emportements sont liés d'une manière à nos expériences.<br /> <br /> Le "rêve" à l'état pur d'une Quiétude sans nom qui te mène presque à l'extase tant on est sublimé par cette élévation.<br /> <br /> Quand j'ai pratiqué l'Hokido et j'ai fait de la médiation j'ai retrouvé cette sensation.<br /> <br /> Et tu vois pendant mon arrêt maladie j'ai repris la méditation chose que j'avais arrêté...j'aime bcp la pratiquer.
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H
« Chaque doute conduit celui-ci à sa dissolution dans sa Compréhension. » <br /> Il est vrai que nos chemins à parcourir sont bien longs, et difficiles parfois... Et les doutes qui font obstacle deviennent alors les signes que nous avançons… même s’il nous faut reculer afin de mieux les saisir.<br /> C’est une joie pour moi aussi Alain !<br /> <br /> Belle nuit à tous !
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A
Petite et douce Sarah non !<br /> Ce n'est pas comme cela. <br /> Le mot "drogue" n'est pas correct Sarah.<br /> Si petite, tu as vécu certaines expériences alors espérons qu'elles ne soient pas similaires aux expériences de "drogue".<br /> <br /> Vois-tu Sarah, je connais ces expériences de drogue puisque je les ai vécues. Ce n'est pas ça Sarah, non non, pas ça mais alors pas ça du tout.<br /> <br /> Tu sais, un voyage astral, c'est une sortie hors du corps en pleine conscience. Tout le monde ne peut pas, loin s'en faut.<br /> Ce n'est pas une "drogue", mais alors pas du tout. De là à dire qu'il faille sortir de son corps à tout instant, non bien sûr parce que les rencontres peuvent être surprenantes et délicates. Il faut une Vue Juste pour ne pas tomber dans les pièges de l'état intermédiaire. Quant aux retours dans les corps, ils sont presque toujours "violents", en tout cas pénibles.<br /> <br /> Mais je ne pense pas que tu aies vécu cela Sarah, n'est-ce pas ?
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M
Qui ouvrez votre cœur sur " l'Autre côté "<br /> <br /> " Je joue le temps sur les cordes de l'Éternité<br /> car mon âme est un violon et son Archet l'Amour!"<br /> <br /> Faites des Rêves Lumineux !!<br /> <br /> Mamydou
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S
Mamydou, votre témoignage me fait penser à ce que je vivais quand j'étais petite quand je laissais partir mon esprit libre de pensée.<br /> Etat d'être et l'Etat "vaporeux".<br /> <br /> L'Esprit s'envole au gré de son bien-être nous faisant voir un monde de lumière, de quiétude, de légerté.<br /> <br /> C'est comme une "drogue" une fois quand c'est fini on se sent tellement bien que l'on a envie de revivre cette sensation et pourtant si triste de penser qu'on est seul à croire, prendre conscience que l'Etre peut "voyager" dans deux mondes.<br /> <br /> C'est l'osmose !..une Plénitude.<br /> <br /> Je comprends très bien ce que vous voulez dire tant je l'ai longtemps ressenti.<br /> <br /> Déjà très jeune je me posais cette question de savoir si l'Etre était vraiment Etre ou bien une simple sensation d'existence ?<br /> <br /> Vous avez su restituer cette sensation avec des mots si simples que je peux voir les choses..c'est merveilleux.
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S
T'aurais-je blessé ?!!!!<br /> Alors Alain... on prend la mouche ... !<br /> Et l'Equanimité alors .... !!
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A
Pour Isa il y a un bouleversement parce qu'elle ne peut pas révéler ce qu'elle SAIT. Elle est jeune et à son age, Marie Jeanne avait les mêmes difficultés.<br /> Alors ma chère Isa, ma douce et grande Amie, ma soeur spirituelle, hâtes-toi lentement !<br /> Tu as un rôle très important à jouer mais chaque chose en son temps !<br /> Prends conscience de ta mission !<br /> Prends conscience de la part de ta mission, au dessein de tous les êtres !<br /> Et va !<br /> Ton Coeur est pur, à l'image de ta Grâce. <br /> <br /> Eve Lyne, tu es magnifique !<br /> Tu SAIS trop de choses pour que j'en rajoute.<br /> <br /> Hanami, tu réapparais comme un navire dans un océan où une balise inamovible te flanque sa lumière en pleine face.<br /> Les doutes qui nous animent tous les deux nous situent au même plan. <br /> Chaque doute conduit celui-ci à sa dissolution dans sa Compréhension.<br /> Nous avons beaucoup, beaucoup de distance à parcourir sur nos chemins parallèles.<br /> Quelle joie de te retrouver !
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H
Merci Alain… tes mots hier sont allés droit dans mon coeur.<br /> <br /> Mamydou, depuis le début je vous suis dans chacune de vos interventions et je dois dire que vous m’impressionnez beaucoup… Je me sens… si petite…<br /> Je n’ai pas les mots… mais tous vos échanges, vos poésies et votre livre me touchent profondément… <br /> J’y retrouve sans doute ce que j’ai au plus profond de mon coeur. Ce « quelque chose » que je ressens et que je ne parviens pas à exprimer.<br /> J’ai toujours cherché à savoir ce qu’il y avait au-dessus de nous tous, avec cette certitude qui m’émeut ou cette incertitude qui me décourage parfois… Notre réalité de tous les jours… en regard du monde notamment, dans son ensemble… et ce qu’il y a derrière… Au travers… ou « Ailleurs »…<br /> <br /> Je crois profondément en « Ce qui nous dépasse »… en l’évolution aussi, la réincarnation et chaque être est capable de donner le meilleur de lui-même pour autrui. La beauté de l’âme réside dans sa Nature divine mais je n’ai pas les mots encore une fois.<br /> Ce qui nous guide dans nos vies c’est l’Amour que l’on offre, cet Amour qui s’inscrit dans la foi et l’énergie qui s’en dégage, ses vibrations… <br /> Une Force, qui nous pousse toujours plus avant...<br /> Quelquefois il nous faut creuser, et creuser encore pour découvrir ce joyau enfoui dans les profondeurs du coeur…<br /> <br /> Vous êtes une personne d’exception Mamydou. Votre Foi et votre courage sont un exemple pour tous…<br /> J’ai dévoré votre livre, peut-être un peu trop vite. Je dois, je veux le relire pour davantage m’en imprégner.<br /> Il est une « merveilleuse Espérance » comme le précise Alain.<br /> Il est une offrande pour le cœur des hommes et des femmes, afin d’amener le monde sur la bonne voie, la voie de l’Amour, de la Sagesse et l’Unité.<br /> <br /> Il n’y a pas de hasard et nous sommes tous à la recherche de cette Loi Divine… Cette démarche a une signification profonde et vous donnez des réponses (En tout cas pour ma part).<br /> Mais bon je ne peux pas en dire plus car j’en suis bien incapable et je crois que chacun est à même de trouver ses propres réponses à travers votre livre en regard de sa propre vie. <br /> Votre livre Mamydou est riche d’enseignements. Il est une révélation, une force et un élan…<br /> Un don.<br /> <br /> Belles pensées à vous Mamydou <br /> Belles pensées à vous tous
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E
Très beau commentaire, Isa !
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I
Tu as raison Alain, je suis bouleversée, rien que de vous lire Mamydou, j'en ai les membres qui s'engourdissent. <br /> Etre une bulle de conscience volant à notre gré ou à la vitesse de la lumière ou un corps astral méditant au-dessus de son corps..., le retour au corps m'étant aussi si difficile, voir douloureux en particulier quand il s'agit du corps astral, l'expérience étant différente. <br /> Forcé de garder le silence aussi, car l'incompréhension et la négation de l'entourage est profonde. "pff, ce n'est qu'un rêve".<br /> Je me sens tellement chez moi, à ma place de l'autre côté, tout est si simple, spontané, clair.<br /> Et parfois, quelle solitude ici parmis les autres et quelle union quand on est seule.
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A
Tu n'as pas l'obligation de lire.<br /> Si c'est trop long, c'est que tu t'ennuies.<br /> <br /> En fait, je relate le premier chapitre du livre de Mamydou. <br /> Comme c'est un chapitre, j'ai préféré le diviser en trois, pour justement que ce ne soit pas trop long.<br /> <br /> Mon voeu est que vous ayez tous envie de connaître la suite du livre, une fois ce premier chapitre transmis, sans aucune prégnance.<br /> <br /> Mais je répète Sarah, tu n'es pas obligée de lire.<br /> Il m'arrive parfois de ne pas te lire complétement car toi aussi tu peux faire de très longs commentaires.<br /> <br /> Chacun son chemin de liberté. <br /> Il n'y a pas de prosélythisme ici. Le message est un "vécu" et non une doctrine.<br /> En outre, il tend vers l'UNIVERSALITE.<br /> <br /> Gros bisous petite Sarah !
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S
Alain c'est merveilleux de vouloir nous faire partager la sagesse de Marie Jeanne à travers ses écrits.<br /> Mais c'est trop long !!!<br /> Ne pourrais-tu pas le faire petit chapitre par petit chapitre....<br /> Pense à l'enfant "précoce" qui lit sans ses lunettes (et qui a la flemme de les mettre !) qui aimerait tant pouvoir lire sans avoir les lignes qui se mélangent !!!.<br /> Bisous...!<br /> <br /> @Mamydou : Quel beau poème !<br /> <br /> En quelques vers vous avez si bien résumé la vie...<br /> <br /> "Au delà des saisons, par dessus les nuages,<br /> Vois-tu l’autre Raison qui enfante les Sages ?<br /> L’hiver en agonie prépare un Renouveau,<br /> Sans doute, il faut mourir, pour renaître à nouveau"<br /> <br /> Qu'il est bon de lire ces vers...chaque fin est un début.<br /> <br /> "Du chaos naît une étoile"- Chaplin.
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M
Surprise de l'ordinateur !<br /> <br /> Deux fois c'est mieux qu'une page<br /> <br /> Blanche ... Bisous
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A
Il est important de savoir que de nombreux êtres reviennent inlassablement sur cette planète ou "Ailleurs"... volontairement.<br /> Certains se souviennent, d'autres pas. Dans les deux cas, ils ont une Mission.<br /> Celle de Marie Jeanne est très élevée.<br /> Elle insiste pour que ce témoignage ne soit pas pris comme quelque chose d'extraordinaire mais <br /> <br /> "comme une INITIATION COLLECTIVE PAR LA REVELATION.<br /> Pourquoi parler de SURNATUREL ? Tout ce qui existe, visible ou invisible appartient à la nature même de la Création.<br /> Il y a simplement ce que nous connaissons, c'est bien peu ! C'est "l'immense inconnu" l'incommensurable part de notre ignorance que nous devrions considérer. La conscience de cette ignorance nous ferait progresser plus sûrement que l'estimation de notre savoir".<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> DU CIEL UNE FLEUR DERACINEE<br /> <br /> Premier chapitre du livre de Marie Jeanne : "De l'Autre Côté", en trois parties, dont voici la première partie :<br /> <br /> <br /> Cette image de ma ressemblance, insaisissable dans le miroir où le front s’appuie à l’autre front glacé, déchire mon cœur, je voulais être Fleur !<br /> C’était encore le temps de l’école maternelle, mais déjà je cherche à comprendre « mon mystère » et je me contemple longuement : « pourquoi je suis enfermée là-dedans ? »<br /> Mon regard se pose sur mon corps, je peux faire bouger mes bras, mes jambes, mais je trouve que cela n’est pas beau ! Je tâte mes joues, je sens quelque chose de dur sous la peau. Je voudrais savoir comment c’est fait à l’intérieur de cette apparence qui me retient prisonnière. J’écoute les battements de mon cœur et le soir sur l’oreiller je n’entends plus que ces coups répétés que je ne peux pas arrêter !<br /> « Une FLEUR, c’est tellement plus joli », comme les roses du jardin de Mémère, ou ces dahlias aux magnifiques couleurs ou même le muguet et ses petites clochettes qui sentent si bon.<br /> Je suis la cadette d’une famille de quatre enfants, mon père est officier d’artillerie, la famille demeure au quatrième étage d’une vieille maison bourgeoise, rue de Lorraine, à BESANCON. Depuis l’horizon de toits gris jusqu’à la cour intérieure, pas un arbre ni un brin d’herbe, c’est d’une tristesse oppressante. Des anneaux scellés dans le mur à l’intérieur de cette cour me fascinent. Ils étaient probablement destinés à attacher les chevaux lorsque ceux-ci n’étaient pas des chevaux-vapeur. Je me voyais, comme dans un souvenir, attachée à un anneau, avec des vieux murs pour tout horizon, la terreur, l’impuissance, le désespoir… pour seule compagnie.<br /> C’est par le plafond de la cuisine qu’on accède au grenier. Pour cela il faut d’abord que mon père décroche une échelle suspendue au-dessus du vide de la cage d’escalier en colimaçon. De la voir ainsi penché sur un trou de quatre étages, c’est effrayant et j’ai le vertige. Ensuite il disparaissait dans l’ouverture du plafond, je l’entendais marcher dans un domaine mystérieux. Je ne savais rien de ce grenier, j’avais peur de suivre mon père. C’était encore un souvenir, l’image lointaine d’une trappe au plafond où l’on accédait également par une échelle.<br /> Toute la famille vit dans cette cuisine où pendant huit mois de l’année la cuisinière à charbon est allumée : les repas, les bains de tous les gosses, chacun son tour, dans un grand baquet posé sur deux chaises, les devoirs d’écolier sur le bout de la table, le champignon de la lessiveuse qui arrose bruyamment le linge, la table à repasser et les fers en fonte sur la cuisinière.<br /> Il y a aussi toutes ces odeurs mélangées en relents de tristesse. Je reste étrangère à tout cela… au sein d’une agitation sans tendresse.<br /> <br /> Le soir, avant de m’endormir, alors que tout alentour est fondu dans le noir, je regarde intensément au-dessus de moi … c’est un appel de tout mon être vers « ailleurs ». Je vois un point lumineux, je respire très vite, le point devient de plus en plus brillant, qui s’étend … devient ciel tout entier, et enfin rassurée je peux m’envoler !<br /> <br /> JE RETOURNE CHEZ MOI… DANS LA<br /> DEMEURE DE LA DAME DE LUMIERE !<br /> <br /> Combien de fois suis-je repartie ? Impossible à dire. Je sais seulement que tout est inscrit dans ma mémoire. Quand il faut revenir dans mon corps… j’hésite. Je refuse de plonger à nouveau dans la tristesse de la terre avec le déchirement d’avoir à quitter ma Vraie Mère, Celle de l’autre monde. C’est toujours l’horreur du retour…<br /> Les murs de ma chambre ont fermé l’horizon bleu.<br /> Heureusement, il y a le jardin de mes grands parents, un lieu magique qui m’offre des périodes d’évasion… Sur la terrasse, je m’allonge, je respire doucement… doucement… Je ferme les yeux et laisse le soleil m’envahir Alors je ne sens plus mon corps, dans la lumière et la chaleur. Je n’entends plus rien de la terre…<br /> Point lumineux et lumière toute entière, je suis animée par des voies profondes d’où s’élancent des harmonies en notes de cristal. Je retrouve la grâce de l’Univers familier d’où je viens.<br /> Lorsque je reprends conscience de mon corps et du monde qui m’entoure, j’éprouve une grande peine à rassembler mes souvenirs, tout se mélange, les impressions de ce Lieu de Lumière et les sensations de la terre. Je reste consciente « d’un exil ».<br /> Il y a une grande différence entre les deux expériences décrites. Dans la première j’utilise instinctivement une technique de sortie de mon corps : la respiration rapide et la concentration sur un point précis. Je veux sortir de mon corps car je suis véritablement « aimantée »… Mais je reste consciente de la vie terrestre que j’ai quittée volontairement.<br /> Merveilleusement légère, libre de pesanteur, j’évolue consciemment « au gré de mon vouloir ». Je deviens une bulle transparente projetée dans le bleu du ciel…<br /> Dans la seconde expérience j’utilise mes facultés innées de relaxation, je me sers du soleil pour oublier mon corps et me sentir envahie de Lumière et de chaleur, dans cet état « j’entends des mélodies, les chants d’un Autre Monde, j’entends chanter les anges ».<br /> Tout cela n’a rien à voir avec des songes. Quand je me retrouve dans la « Demeure de la Dame de Lumière », il m’est donné de voir une succession d’images, lesquelles constituent des repères pour le futur de mon existence, c’est tout à fait comparable à un film. C’est ainsi que dès l’enfance se sont imprimées des certitudes.<br /> Par exemple, je suis projetée tout en haut d’une montagne, alentour le ciel est noir, j’étreins une CROIX et j’entends « Adam est enterré sous la Croix ! ».<br /> Bien sûr, je ne comprends rien à tout cela, mais ça s’imprime dans ma mémoire… S’agit-il d’une minutieuse programmation dont je ne devrais saisir le sens que beaucoup plus tard ?<br /> Par bonheur, le temps passé chez mes grands-parents constitue une trêve dans ces mystérieuses manifestations, ainsi qu’à ma nostalgie et à mon ennui. Le jardin a un goût de Paradis. Les groseilliers me ménagent des grottes de verdure. Je m’installe sous le buisson et je mange, un à un, les petits grains transparents rouges ou dorés, en méditant. Ici, personne ne vient bousculer mon Univers.<br /> Ma contemplation a mille sujets d’intérêts, changeant avec les saisons. Les arbres fruitiers émergent du jardin potager : pêches, prunes, cerises, abricots, poires, qui s’aligneront en pots de confiture, bien étiquetés, dans le buffet de la cuisine. Je guette inlassablement le chou dont j’espère voir « sortir un bébé ». Près de l’entrée où tinte la cloche des visiteurs, c’est le coin des fleurs : profusion de couleurs et de parfums, du printemps à la fin de l’automne.<br /> Suis-je seule à voir un arc-en-ciel dans une goutte de rosée, à danser dans un halo de poussières d’or, à sentir la caresse d’un papillon posé sur ma joue ?<br /> Mon grand-père, un peu bougon, m’apparaît comme un magicien de la nature, il est là des journées entières, à bêcher, arracher les mauvaises herbes, arroser et je le vois caresser avec amour et une infinie délicatesse les roses à peine épanouies.<br /> Rassurant aussi l’ordre qui règne dans la maison ou ma grand’mère, impeccable souveraine, accomplit, dans un horaire précis toutes les tâches d’une journée bien remplie.<br /> C’est donc là, dans la modeste maison que je suis heureuse, dans un cadre de sécurité et d’Amour. Le soir je me glisse avec délice entre les draps où je prends de grandes respirations pour m’imprégner du parfum de lavande. Je m’endors confiante, Pépère et Mémère sont là, dans la cuisine, chacun devant un livre posé sur une boîte à biscuits. Je les vois depuis mon lit installé dans l’alcôve. La lampe, de mon côté, est recouverte d’un morceau de tissu noir, afin que je ne sois pas gênée par la lumière. La présence de mes grands-parents c’est comme un nuage cotonneux, tout doux, dans lequel je peux m’enfoncer, le sourire aux lèvres.<br /> Après, qu’à leur tour, ils soient partis dans leur chambre, il m’arrive de me réveiller. Le balancier de l’horloge bat comme un cœur dans le silence de la nuit. Je suis fascinée par la lucarne, au-dessus de l’évier, sur laquelle se croisent deux barreaux, « encore un souvenir ! »… C’est là qu’un peu de jour gris annonce le matin.<br /> Ces périodes me retiennent bien sur la terre, en alternance avec d’autres moments pendant lesquels je « décolle » littéralement de ce monde.<br /> Les « rétablissements » sont toujours pénibles. Je flotte, indécise, dans mon Univers lumineux, ensuite c’est comme si je cherchais le sol sous mes pieds, je ne sais pas vraiment à quoi me raccrocher.<br /> Il m’arrive de m’éveiller la nuit avec toutes ces impressions qui s’emparent de moi, une grande angoisse m’étreint, la panique m’arrache des sanglots et je ne peux pas expliquer la raison de mes désespoirs nocturnes.<br /> Comment ne pas penser que je vis, en même temps, dans deux mondes différents. Je sais beaucoup de choses qui ne peuvent pas prendre place dans ma vie de tous les jours. Je n’ai pas non plus, les moyens d’en parler.
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M
FUITE …..<br /> <br /> <br /> <br /> L’éphémère saison a déployé ses ailes<br /> Vie brève, oisillon fuyant à tire d’ailes.<br /> Le cœur émerveillé palpite au sang nouveau,<br /> Tous les sens éveillés s’affolent du Renouveau !<br /> <br /> <br /> Si courte est la saison où les bourgeons éclatent,<br /> La robe du papillon de mille couleurs se flatte<br /> Eternel à tes yeux, tu voudrais contenir,<br /> Le temps si merveilleux qu’on ne peut retenir….<br /> <br /> <br /> Au delà des saisons, par dessus les nuages,<br /> Vois-tu l’autre Raison qui enfante les Sages ?<br /> L’hiver en agonie prépare un Renouveau,<br /> Sans doute, il faut mourir, pour renaître à nouveau.<br /> <br /> <br /> <br /> Marie Jeanne EDEL<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> FUITE …..<br /> <br /> <br /> <br /> L’éphémère saison a déployé ses ailes<br /> Vie brève, oisillon fuyant à tire d’ailes.<br /> Le cœur émerveillé palpite au sang nouveau,<br /> Tous les sens éveillés s’affolent du Renouveau !<br /> <br /> <br /> Si courte est la saison où les bourgeons éclatent,<br /> La robe du papillon de mille couleurs se flatte<br /> Éternel à tes yeux, tu voudrais contenir,<br /> Le temps si merveilleux qu’on ne peut retenir….<br /> <br /> <br /> Au delà des saisons, par dessus les nuages,<br /> Vois-tu l’autre Raison qui enfante les Sages ?<br /> L’hiver en agonie prépare un Renouveau,<br /> Sans doute, il faut mourir, pour renaître à nouveau.<br /> Mamydou<br /> <br /> <br /> Marie Jeanne EDEL
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I
Merci à toi Alain, de tout coeur.<br /> <br /> Marie-Jeanne, je ne sais que dire...,je souhaite un jour vous rencontrer et reçevoir votre bénédiction. En ces quelques lignes que j'ai lu de vous, comme le dit Alain, je lis une partie de ma vie.<br /> Mon coeur à chaud, je lirai votre livre.<br /> Avec toute mon affection,<br /> Isabelle.
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A
Hanami c'est chaud dans mon coeur de te retrouver parce que je sens que tu es revenue maintenant et c'est très important.<br /> <br /> Francine, vous aurez encore l'immense bonheur de lire Marie Jeanne mais c'est Hanami qui a montré la voie en achetant le livre.<br /> <br /> Faites-le tous et croyez-moi, cela donne une Vision directe de ce qu'est notre vraie nature, soit "en devenir" soit "réalisée", sans que cela soit extraordinaire ou ordinaire, uniquement merveilleux d'Espérance.<br /> <br /> Ma Mie dès que je pense à toi, je vois un Coeur ouvert.<br /> Merci pour Frédérique.
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H
Oui je vous rejoins Francine... Mamydou est exceptionnelle... tout comme son livre...
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F
Je n'arrive pas à trouver les mots pour exprimer ce que je ressens à la lecture du texte de Marie-Jeanne. C'est ...<br /> En tout cas MERCI à Marie-Jeanne d'oser témoigner.
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H
Oui et je vous ai suivi tous les jours assidûment... Et j'ai trouvé vos échanges très interessants.<br /> Et pendant que vous vous décarcassiez, eh bien dans mon silence, au calme, dans mon coin, je réflechissais à ce que vous disiez, tout aussi assidûment... J'ai découvert alors d'autres choses interessantes...Sourire...
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E
Coquine, Hanami...<br /> Tu lis dans ton coin...<br /> Pendant que nous on se décarcasse...<br /> Allez, donne nous un poème à toi !
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H
Mais ça se lit dans tes lignes...
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E
Oui, Alain...<br /> C'est vrai ce que tu dis...<br /> Mais ça se voit pas sur ma figure...<br /> Hi! Hi! Hi!
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A
C'est bien, ce que tu écris ma douce.<br /> Tu es grande ma belle !<br /> Oui je sais, un coup douce, un coup belle, un coup grande.<br /> Bon, que veux-tu, quand je suis ému, je dis les choses comme ça.<br /> T'inquiètes, ma douce et grande, t'es une belle âme toi !
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E
L'irrationnel n'étant que ce que nous ne comprenons pas encore...<br /> <br /> L'intuition étant la vérité sans logique ni raisonnement... " Le bon sens " <br /> <br /> Tout fut naturel, spontané...<br /> Aucune pratique de quelque nature que ce soit...<br /> <br /> Marie Jeanne, vous l'accomplissez merveilleusement bien cette tâche, puisque vous laissez votre témoignage en écrivant des livres.<br /> <br /> D'autres l'ont fait...<br /> D'autres le ferons encore...<br /> <br /> Tout vient en son temps, pour chaque être.<br /> Nous n'en sommes pas tous au même point.<br /> <br /> Pour certains, il peut s'agir de révèlation...<br /> Pour d'autres de confirmation...<br /> <br /> Pour d'autres encore, lettres mortes...<br /> <br /> L'important, demeure le témoignage et votre nature s'y emploi avec une énergie qu'il faut bien saluée !<br /> <br /> C'est bien parceque tout fut naturel, spontané...<br /> Aucune pratique de quelque nature que ce soit, que vous ètes en mesure de supporter tout celà, pour le bien de tous. <br /> A chacun son heure.<br /> Rien ne presse.<br /> Vérité trop tôt fleurie peut faire plus de mal que de bien.<br /> <br /> Longue vie à vous, Marie Jeanne!<br /> <br /> Oeuvrer... Toujours oeuvrer!!!
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A
LOGIQUE DANS L’IRRATIONNEL<br /> <br /> Pour me suivre plus aisément, je prie mes lecteurs d’oublier un instant, tout ce qu’ils savent. En faisant taire leur raisonnement, en lisant dans le vide de leurs pensées, c’est une intuition profonde, qui répondra à « mon propos ». Le « bon sens » c’est la bonne direction d’une logique qui n’a rien à voir avec le fonctionnement des neurones.<br /> Nous entrons dans la voie d’une INITIATION COLLECTIVE PAR LA REVELATION.<br /> « Mon cas » relève d’une aventure personnelle, sans recherche particulière, ni ascèse, sans aucune pratique de quelque nature que ce soit. Tout fut naturel, spontané, on peut même dire, « imposé ».<br /> Les aspects terrifiants ou merveilleux, tout ce qui fut appris et compris, n’avaient aucune autre source qu’une COMMUNICATION DIRECTE avec une Pensée, des Enseignements, une Spiritualité sans visage, en dehors d’une structure terrestre.<br /> Il s’agit d’un témoignage de ce qui fut réellement vécu, et d’un raisonnement qui s’est emparé de ces expériences. Lesquelles, confrontées avec d’autres expériences de même nature, donnèrent à penser qu’il ne s’agissait ni de rêve, ni d’affabulation. Un faisceau de subjectivités concordantes conduit très probablement vers une Réalité.<br /> Ce sont les doutes, les questions mille fois posées, mille fois également un retour en arrière sur le chemin parcouru, depuis le premier souvenir d’enfance, qui ont construit, peu à peu, un édifice de certitudes.<br /> Tout cela n’entre pas dans une case numérotée selon un code informatique. Peut-être n’était-ce pas prévu au programme des devins de toutes natures. Il n’y a pas de jurisprudence en matière d’imprévisible.<br /> C’est un PARI GIGANTESQUE que de risquer sa vie familiale et sociale et toute une fin d’existence qui pourrait s’écrouler, paisible, au milieu des enfants et petits enfants.<br /> <br /> Avais-je vraiment le choix lorsque dans « une indescriptible Lumière d’un Lieu où j’étais consciente » j’ai accepté de « revenir sur terre » ?<br /> Je me souviens de cette clarté vivante de milliers de particules cristallines et de ce confort lucide du REGARD IMMOBILE qui embrasse le mouvement du temps et de la terre. Je me souviens de cette faculté de nouer le passé au futur du champ temporel de notre système solaire. J’ai aussi le souvenir d’une vision panoramique, la conscience voit tout, sans avoir des yeux de chair.<br /> Je ressens, comme si c’était hier, cette incroyable compassion des « voyageurs arrivés » qui pourraient enfin se reposer dans l’extase d’un Eden douloureusement gagné.<br /> Je les vois tendre leurs mains… vers leurs frères de la terre. Chaque point de conscience capte les pensées échangées.<br /> Je conserve le souvenir de murmures colorés, de vagues musicales dans l’Immensité, de pensées induites dans ma conscience, lesquelles s’installent comme étant programmées d’Eternité.<br /> Tout ce récit repose sur la conscience de ne pas avoir perdu « la mémoire d’exister » entre le moment où j’ai quitté ma dernière enveloppe charnelle et celui où j’ai accepté de REVENIR, de reprendre un corps sur la planète TERRE.<br /> S’il n’y a pas d’oubli entre ce dernier passage sur la terre et celui du Lieu où demeure ma conscience, il est bien évident que le raisonnement objectif n’est pas limité aux concepts habituellement inscrits. Pourquoi parler de SURNATUREL ? Tout ce qui existe, visible ou invisible appartient à la nature même de la Création.<br /> Il y a simplement ce que nous connaissons, c’est bien peu ! C’est « l’immense inconnu » l’incommensurable part de notre ignorance que nous devrions considérer. La conscience de cette ignorance nous ferait progresser plus sûrement que l’estimation de notre savoir.<br /> Quelle vanité, quelle suffisance d’oser prétendre :<br /> « cela est possible ou cela est impossible ».<br /> L’inconnu est provisoire … Elle est longue la patience de l’œuvre Divine sur la terre ! Mais si la nature entière doit monter vers la perfection, il n’est pas deux créatures qui cheminent exactement du même pas, qui suivent le même sentier…<br /> Les parcelles de la Vérité sont éparpillées sur mille chemins qui se rejoignent, comme les rayons d’une roue, au POINT CENTRAL, Amour et Intelligence du Grand Architecte de l’Univers, la Source Centre Première, Cellule Initiale, Principe PERE/MERE…<br /> DIEU !<br /> Des Grands Initiés, notamment du Tibet, ont raconté des expériences plus saisissantes encore que celles décrites dans cet ouvrage. Cela sous-entend, bien entendu, l’acceptation du Principe de la Réincarnation. Des recherches en cours semblent accréditer totalement cette Loi d’évolution.<br /> Si on accepte l’hypothèse de la Réincarnation, on peut également s’abstraire du raisonnement inséré entre la naissance et la mort, dans les limites tridimensionnelles de la planète terre. Pourquoi, alors, ne pas considérer le tracé d’une Destinée, non pas depuis la naissance terrestre, mais depuis son Origine, au-delà des siècles ?<br /> Indifférenciés, particules d’une Pensée Globale, nous étions dans le potentiel d’une Création non encore manifestée. Nous aurions, en gestation, participé à l’évolution des millénaires.<br /> Depuis l’instinct collectif de l’espèce à la conscience individuelle et ensuite à la prise de conscience de cette individualité, nous avons vraisemblablement endossé et délaissé des milliers de vêtements et demeuré en des lieux divers, parmi les étoiles.<br /> Dans cette vision de la thèse de la réincarnation, la trajectoire des destinées s’imbrique dans la progression Universelle.<br /> Pourquoi pas ?<br /> Nous serions ceux-là qui ont fait l’Histoire et encore ceux-là qui reviendront, ici ou ailleurs, sur terre ou sur d’autres planètes, dans un FUTUR DE CONNAISSANCE PARFAITE. Nous sommes appelés à devenir ces Êtres évolués dans un Monde que nous apercevons par la lorgnette de la science dite de fiction que Pythagore, Einstein et Oupenski ne désavouent pas.<br /> Tout est rationnel ou tout est irrationnel. Nos explications ne reposent que sur des éléments de comparaison, lesquels, à leur tour sont discutables. Nous n’avons aucun étalon objectif de référence.<br /> L’homme s’amoindrit volontairement en se fabriquant des cloisons. Il se Rassure comme un escargot qui ne voudrait connaître que les limites de sa coquille.<br /> Nous passons notre temps terrestre à nous « enfermer » pour nous donner l’illusion de la sécurité : dans une Religion, dans un parti politique, dans des règles de Société ou encore dans des concepts issus de cloisonnements de notre intellect.<br /> Prétendre raconter, dans une époque comme la nôtre, ce qui m’est arrivé depuis l’aube de cette vie et surtout avant le commencement de mon existence actuelle : Est-ce une gageure ? <br /> Je me suis prêtée à toutes les enquêtes, à tous les interrogatoires. J’y suis encore disposée. Mon récit n’a jamais varié et la preuve est faite de ma bonne santé mentale.<br /> Que chacun veuille bien considérer les risques et les embûches d’une telle entreprise ! La moindre étant celle d’une publicité qui ne m’épargnera ni les sarcasmes, ni les négations pompeuses de nos brillants scientifiques et pire encore …<br /> Mais en certaines circonstances, avons-nous vraiment le choix ? Ce qui découle d’une « aventure hors du temps » doit être dévoilé. Cette Epopée fascinante est révélatrice d’un « AILLEURS » pour la plupart insaisissable.<br /> Vous apercevrez, peut-être, les données essentielles de notre Origine. Vous comprendrez par quels moyens nous pouvons réaliser « notre raison d’être ». Notre vie terrestre apparaît, dans ce récit, comme le tremplin de la trajectoire de NOTRE DESTINEE ILLIMITEE DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE.<br /> S’il est vrai que momentanément le mystère protège la Vérité, il vient un temps où tout doit être dit même si cette Vérité et celle qui la révèle sont exposées à bien des dangers.<br /> Si LA REALITE DEPASSE TOUTES LES FICTIONS ! Si cette réalité est FANTASTIQUE au point que précisément on imagine mal comment on pourrait l’inventer, quel langage faut-il tenir ?<br /> C’est parce que je dis la Vérité que je prends le risque de n’être pas vraisemblable. L’extra-ordinaire s’imbrique naturellement avec ma vie terrestre très ordinaire. Il m’a fallu tenir ferme le réalisme au quotidien, dans la succession des jours, fil d’une existence semblable à tant d’autres. Sur cette trame visible, parallèlement, j’ai vécu un enchaînement d’expériences qui appartiennent à un autre plan d’existence.<br /> Une raison qui dépasse tous les raisonnements me suggère avec force d’accomplir une tâche difficile, mais nécessaire : REVELER !<br /> Le moment est peut –être venu de forcer la porte d’illusions pseudo-rassurantes, de tenir des propos qui pourfendent impitoyablement les arguments de la comédie humaine, de la fatalité, du hasard et de l’irresponsabilité.<br /> Savoir pourquoi nous vivons, pourquoi nous mourrons, pourquoi est vaine la quête d’un bonheur durable. Comment ne pas se demander quelle est cette Réalité immuable qui agit à travers l’homme, par delà les siècles. En déchirant le voile d’un certain inconnu, en formulant des pensées nouvelles, en retournant le champ des valeurs habituelles, on peut agacer et surprendre.<br /> Croyez-vous que notre époque n’ait pas besoin d’arbitres dans la mouvance et la diversité, pour nous ramener à l’ESSENTIEL. L’Unique point de départ et notre Origine et le POINT DE RETOUR A CETTE ORIGINE.<br /> Puissiez-vous être émus par ce combat inhumain, parce que surhumain, qu’il m’a fallu mener, jour après jour, pour vivre comme tout le monde… quand vous découvrirez les épreuves insoutenables auxquelles j’ai été confrontée.<br /> Cependant il n’est pas utile de vous attarder sur ma personne, je ne suis qu’un instrument, une sorte de relais récepteur-émetteur entre le monde visible et « Ailleurs ». Ce qui importe c’est l’attention que vous porterez à cette REVELATION.<br /> Le Signe de Dieu, c’est la disproportion flagrante entre l’instrument et sa fonction, le moyen et le but ! Catalyseur de vérités éparses, il n’est pas facile, humainement d’être un point d’interférence entre des Univers différents.<br /> Je remarque, avec la distance du temps vécu sur la terre, depuis ma naissance, un paradoxe étonnant :<br /> Dans ce Lieu de Lumière, sans pesanteur, les pensées des Esprits qui étaient présents prennent une densité qui peuple mes souvenirs de certitudes plus tangibles que les démonstrations scientifiques au niveau de la matière. Ces certitudes sont les racines indestructibles de ma Foi.<br /> Les risques terrifiants de ces retours volontaires, sur la planète terre, ne nous sont pas cachés. Pour chacun de nous on pouvait prévoir encore beaucoup de souffrances et de larmes avec un grand danger "celui de se perdre !" <br /> Ce fut alors une atroce plongée dans la matière… noirceur et pesanteur ! Il fallait accepter une prison de chair. Il nous faudrait en subir les nécessaires conditions, avec en toile de fond la nostalgie d’un Eden volontairement abandonné.<br /> Oui de cela je m’en souviens parfaitement, et d’autres avec moi. Serions-nous plusieurs à l’avoir imaginé ?<br /> Chacun peut croire ce qu’il veut. Ce « souvenir » est le ciment d’une construction logique dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’irrationnel ».<br /> <br /> Marie Jeanne EDEL<br /> De l’Autre Côté<br /> Prologue<br /> <br /> Pour Isa que j'embrasse !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L’Universalité est un point de rencontre, un point central entre tous les courants de pensée, au-delà de toutes les philosophies et de toutes les religions. On pourrait dire que la religion s’efface, au moment même où l’Universalité apparaît, comme une Evidence ; en même temps, elle se différencie, dans la diversité, comme le Message Commun de l’Amour.<br /> Comment pourrions-nous concevoir les guerres de religions autrement que si celles-ci étaient dissociées de l’Universalité, point d’orgues de l’Amour ?<br /> Dieu dont nous sommes s’exprime en tous points et en tous lieux, non séparé de l’instance individuelle créée ou émanée de sa Source, dans un cercle inscrit comme un mystère du Retour en « Soi », à ‘l’Infini.<br /> <br /> L’universalité inclut tout et n’exclut rien.<br /> Comment pourrions-nous imaginer une Origine sans commencement qui ne soit pas Universelle ?<br /> <br /> <br /> Marie Jeanne et Isa ont un point commun. Elles ont vécu des instants Ordinaires.<br /> Comme dit Marie Jeanne :<br /> - « L’extra-ordinaire s’imbrique naturellement avec ma vie terrestre très ordinaire. »<br /> <br /> Leurs voyages au-delà des corps sont des aperçus sans forme de ce qu’est la Réalité, au-delà de la réalité illusoire des apparences, indissociable du chemin de vie en accomplissement ; une Réalité où rien n’est séparé, où le TOUT SANS AUTRE est à l’Origine des Temps sans Commencement ni Durée, exprimé en Création comme un parterre de fleurs mêlé aux particules de Lumière Infinie. <br /> <br /> Au Talent et à la Grâce.
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S
nan na j suis pas en bottes je regarde la neige a la tele. Vraiment!!!<br /> nous sommes a 70km de perpignan du cote espagnol. Seul coin de soleil sur le carte du sud...<br /> retour le 21 (fetes en famille) puis redepart le 9/01. Veinarde oui peut être bien...<br /> Je pense a vous daniel et les amis du blog.<br /> Par contre en lorraine pas frolichon gla gla gla
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I
Je suis aussi ravie de faire ta connaissance Sylvie. A bientot.
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E
PLV... On vous z'attend !<br /> Même en petite chemisette rose, c'est pas grave.<br /> N'oubliez pas le petit mouchoir plier dans votre poche.<br /> Je n'ose pas vous demander si vous avez toujours sur vous, votre chapelet ?<br /> Le mien ne me quitte pas, à cause de mon amie religieuse(91 ans), j'y tiens.<br /> Elle l'a reçu lors de ses voeux, elle avait 20ans.<br /> Elle me l'a donné il y a une dizaine d'années.<br /> On attend...
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E
Les posts défilent à toute allure...<br /> Si on lâche un peu, on perd tout le monde.<br /> Dis donc, veinarde...<br /> T'es pas en bottes, j'espère ?!<br /> A bientôt.
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A
Ok, c'est très bien ainsi.<br /> J'ai ma petite idée. Je vous en parlerai une autre fois.<br /> Merci pour la mosaïque.
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F
Un tirage papier photo d'Isa ? J'ai tout l'outillage (d'amateur pas de photographe !) et je serais d'accord pour l'envoyer, sauf qu'en ce moment j'ai de bigs pbs avec l'imprimante qui fait de vilaines couleurs et le nettoyage des têtes de lecture ne suffit pas. Alors vaut mieux passer par un pro.<br /> J'ai par ailleurs promis à Daniel de faire un assemblage numérique des photos des amis du blog, genre de mosaïque. Là il s'agit juste, grâce à l'outil powerpoint, de regrouper des images, en y ajoutant nos pseudos si l'on veut, et d'enregistrer le résultat en image numérique. Une autre possibilité est de les mettre dans un album photos "trombinoscope" que l'on peut plus facilement mettre à jour..
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A
Merci Sylvie.<br /> C'est bien elle... sans fard ni maquillage.
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S
isa je suis ravie de faire ta connaissance<br /> bravo a alain pour cette oeuvre...
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A
Francine ?!<br /> Pouvez-vous offrir le portrait d'Isa, si ce n'est trop vous demander, avec le culot qui me caractérise ?
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E
Tu as raison Francine: Une figure d'ange!<br /> La Isa.<br /> Bon, pour la Marie...<br /> Elle me fait peine grave...<br /> Toujours sans ordi...!<br /> Aujourd'hui, je cause encore plus bizarre que d'hab...<br /> Normal,mon neveu y'est pour cher!<br /> Il vient d'avoir 18ans.<br /> Je lui ai dit:<br /> "T'es majeur, d'accord ! à partir d'aujourd'hui, tout est comme d'hab...<br /> On discutte pas, on obéi...OK ! <br /> <br /> <br /> Brave petit (1m90)...<br /> Il a sourit: Oui! tatan<br /> Tatan quoi? lui aie-je dit...<br /> <br /> Tatan chérie! qu'il a dit ( à part)...<br /> Sacré vieille chouette!<br /> Mais non... Mais non...<br /> Encore un farfadet qui me taquine.<br /> <br /> Bon! Marie, on tient à toi, alors trouve un moyen!!!
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F
Je comprends qu'avec ses élèves, Marie-Christine préfère la discrétion. Pourquoi pas une photo où elle n'est pas reconnaissable, soit sous un chapeau, soit de dos. Sûr, dans ce cas, il n'y aura pas d'appréciation due à l'expression du visage, mais le plaisir de "faire partie de la famille". Qu'en penses-tu Marie-Christine ?
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F
Douce et tendre Isa .. La photo ? On sent passer un ange ....
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