
Je surfais sur internet lorsque j'ai découvert ce beau poème. Je lui trouve une certaine puissance émouvante. Si je puis me permettre, je souhaiterais le dédier à Ariaga.
Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne,
Faire taire les pianos et les roulements de tambour
Sortir le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots Il Est Mort
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices
Ganter de noir les mains des...
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