Merci pour le compliment !

bonjour ou bonsoir. j'ai bien aime votre poème . il est très doux et beau .je suis content d'avoir lu se magnifique poème .

A une sépulture hier , j aie lue ce texte ..J espère que pour la famille ( le défunt adorait la mer ) cela aura adouci leur chagrin ....<br /> <br /> <br /> <br /> 2 mots : courage ....confiance

bonsoir, effectivement c est un texte qui apaise les douleurs, la force des mots ...merci pour le partage

Il est tard cette nuit et je ne dors pas...je pense à mon frère parti tellement vite...il me revient en mémoire ce poème le voilier de William Blake lu lors de ses obsèques; magnifique texte rempli d’espoir et de douceur, je le lis et le relis...je me recouche apaisée et sereine...merci Monsieur pour ce joli message d’apaisement !

Voici une explication possible de l’origine de ce poème. Moi, je préfère la version française. <br /> <br /> https://en.m.wikipedia.org/wiki/Gone_from_my_sight

Non pas encore !

Bonjour Avez vous publié mon poème? <br /> <br /> Si oui où est-il lisible ? y a t-il des commentaires?<br /> <br /> Merci

Je le publierais dans quelque temps.

j'ai fait un poème sur mon voilier. Est-il possible que vous l'enregistriez ?<br /> <br /> Si oui merci<br /> <br /> Le vaillant petit voilier<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Regardez, là-bas sur les flots,<br /> <br /> Ce joli petit voilier qui file sur l’eau.<br /> <br /> Son mât fièrement tendu vers le ciel, <br /> <br /> Dans le frissonnement des vaguelettes arc-en-ciel.<br /> <br /> Sa proue avec aisance fend l’onde. <br /> <br /> Il se sent l’âme vagabonde.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Se parant avec élégance de moustache d’écumes<br /> <br /> Avec grâce il se déplace léger comme une plume<br /> <br /> Il caracole sur les flots au grès des alizés,<br /> <br /> Louvoyant avec entrain entre les risées.<br /> <br /> Il est prêt à faire le tour de la mappemonde,<br /> <br /> En emportant au loin tout son petit monde<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Là… !!! A l’horizon, grondant et sombre<br /> <br /> De gros nuages noirs roulent sur l’onde.<br /> <br /> Un grain se prépare… !!<br /> <br /> Vite il faut engager le départ.<br /> <br /> Et vers le port sans plus attendre s’en retourner.<br /> <br /> De la douce brise qui plus tôt lui caressait le flan,<br /> <br /> Le voilà maintenant pris dans le tourment.<br /> <br /> 1<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Paré à la manœuvre !!<br /> <br /> Affalez le génois ! Hissez la trinquette ! Bordez la grand’voile<br /> <br /> La barre loft pour loft, le vent prend la toile<br /> <br /> Il vire avec élégance sur les flots agités.<br /> <br /> Une bourrasque l’emporte sur les flots démontés<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Un instant immobile, la voile en passant, claque et se tend.<br /> <br /> Bordez les écoutes !! Vérifiez le foc avant !!<br /> <br /> Hardis à la manœuvre, souquez !!souquez !!<br /> <br /> Soulevant sa poupe, il pique du nez…<br /> <br /> Hésite… ; esquisse une embardée…<br /> <br /> La vague pourfendue de mille bulle, éclate !<br /> <br /> En milliers de petits diamants écarlates !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Comme un étalon piqué aux flancs,<br /> <br /> Il se cabre et file dans le vent.<br /> <br /> Malmené à l’instant, bousculé à tribord, <br /> <br /> Il réplique en roulant sur bâbord.<br /> <br /> La vague se fait violente, le vent siffle dans les haubans.<br /> <br /> Le voilà transporté sur un rouleau tout blanc.<br /> <br /> En haut de la lame un moment suspendu,<br /> <br /> Il reprend à nouveau sa course éperdue.<br /> <br /> 2 <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Poussé par le flot qui l’agresse,<br /> <br /> Un instant submergé, il se redresse.<br /> <br /> Sa coque frémis sur cette onde longue tumultueuse.<br /> <br /> De la quille au mât la vibration se fait impétueuse.<br /> <br /> L’eau coule sur ses passes avant, inondant le carré<br /> <br /> Les nabs vomissent l’eau qu’ils viennent d’avaler<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dans ciel assombri De gros nuages gris,<br /> <br /> Se rapproches plus vite, le ciel est pris. <br /> <br /> Là en vue !! Droit devant !! Le môle du port !!<br /> <br /> Bordez la voilure !! Allez !! Encore un effort !!<br /> <br /> Paré à virer ?.. Envoyez !!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Elégant dans la manœuvre il amorce le détour.<br /> <br /> Il gite sous l’effort, glisse triomphant !! Il est de retour. <br /> <br /> Fier, il passe la rade, droit majestueux,<br /> <br /> Sa coque traçant un élégant sillage harmonieux.<br /> <br /> Sa voile faseille, il est temps d’affaler.<br /> <br /> Doucement sur l’eau calme il va aller s’amarrer.<br /> <br /> <br /> <br /> Christian Jailliard 3

C'est vraiment un beau poème. La vie continue de l'autre côté. La mort n'est qu'un passage d'un état à un autre. J'en suis persuadé. La cérémonie sera certainement belle et émouvante. Paix à son âme.

Poème magnifique résumant avec une profonde vérité l'expérience que nous venons de vivre avec le départ de mon beau-père. Son dernier souffle il nous l'a donné comme un véritable cadeau. Il nous a inssuflé la force de la vie, de l'amour et de la sagesse. Il n'est pas parti, il est là à nos côtés. Je le remercie pour ce moment de grâce que nous avons vécu. Son dernier souffle n'est pas une fin mais une renaissance. Avant de partir il s'est battu plusieurs jours, nous sommes restés à ses côtés jours et nuits. Un combat magnifique pour nous transmettre une leçon sur l'amour de la vie. Merci Jean-claude pour ce magnifique cadeau. Son premier souffle son dernier souffle il n'y a pas de fin sa vie continue. Nous sommes debout sur la plage à contempler le rivage, nous l'apercevons au loin, il s'éloigne. Il est parti ! Non il est là près de nous et nous porte.... Le poème le voilier sera lu mercredi 9 décembre par sa petite fille Mathilde à l'eglise lors de la cérémonie religieuse, il était amoureux de la mer, et profondément amoureux de la vie. C'est un bel hommage que nous lui rendons. Corinne sa belle-fille

Ce texte est très beau ! Il a été lu par une de mes petites-filles lors des obsèques de mon mari. Il correspondait tout-à-fait à son grand-père qui aimait tellement la mer, les<br /> <br /> bateaux. Il naviguait, lui-même, pour son plaisir. Je le trouve très beau, très poétique. Merci de nous l'avoir donné.

J'ai envie de vous dire que les morts ont parfois beaucoup d'humour pour nous faire réaliser qu'ils sont juste à côté de nous !<br /> <br /> Notre souffrance est une entrave, elle est bien humaine...<br /> <br /> Bonne journée.

J'aime aussi ce très beau texte sur le deuil.<br /> Mais je crois qu'on ne peut pas dire : "La mort n'est rien !"<br /> Paradoxalement, la mort est, à mon sens, le plus grand moment de la vie. Enfin un moment de profonde vérité.<br /> Voilà, c'est fini. Qu'ai-je fait de ma vie ?<br /> J'ai reçu de l'amour, j'ai donné de l'amour, j'étais en attente de beaucoup, de beaucoup trop, sans doute, mais l'homme est ainsi fait qu'il désire toujours plus ...<br /> "Etre plus", ce fameux titre de Pierre Teilhard de Chardin. Et non pas "Treillage de Jardin" comme pourrait sourire certains esprits taquins (coucou Eve Lyne ...)<br /> J'ai fait ce que j'ai pu, avec maladresse parfois, mais toujours avec bonne volonté.

Cher Daniel, merci d'avoir affiché ce poème, que j'aime beaucoup moi aussi. Mais peux-tu corriger le nom de l'auteur : il s'agit de William Blake...(cf http://2009sediments.wordpress.com/2009/05/26/les-soleils-noirs-de-william-blake/

Il était bon de rappeler ce texte . Il est tout simplement magnifique !

Il est de très beaux textes, simples, accessibles à tous, dépouillés de "bondieuseries" diront certains, et, je pense, susceptibles d'apporter un réconfort à ceux et celles qui sont frappés par le deuil.<br /> <br /> Celui de William Blake, que nous présente ici notre ami Daniel, a été lu lors des funérailles de Pierre Bérégovoy par l'une de ses filles.<br /> ----<br /> Lors des obsèques des petites Julie et Mélissa, Marie-Noëlle Bouzet, maman d'Elisabeth Brichet, enlevée et assassinée par Michel Fourniret, lut cet autre très beau texte pour cette circonstance :<br /> <br /> Je t'attends... Je ne suis pas loin...<br /> <br /> « La mort n'est rien; je suis simplement passé dans la pièce d'à côté. <br /> Je suis moi. Tu es toi. <br /> Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours. <br /> Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné. <br /> Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas un ton différent. <br /> Ne prends pas un air solennel ou triste. <br /> Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. <br /> Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi. <br /> Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été ; <br /> sans emphase d'aucune sorte et sans trace d'ombre. <br /> La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié. <br /> Elle reste ce qu'elle a toujours été. <br /> Le fil n'est pas coupé. <br /> Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ? <br /> Je t'attends. Je ne suis pas loin. <br /> Juste de l'autre côté du chemin. <br /> Tu vois, tout est bien. »<br /> <br /> Cannon Scott Holland, écrivain anglais du XIXe siècle<br /> (la version française est attribuée à Charles Peguy)<br /> ----<br /> Il en existe d'autres, mais les circonstances particulièrement dramatiques aux cours desquelles les textes ci-avant ont été lus démontrent toute leur puissance réconfortante. J'y suis particulièrement sensible.<br /> <br /> Merci cher Daniel.<br /> <br /> José.

Il n'y a pas de morts, jamais.<br /> La Vie est une offrande que nous nous sommes octroyée.<br /> Il suffit de tourner notre esprit et de reconnaître que nous sommes issus du divin.<br /> Alors, tout nous est permis.<br /> Ces paroles sont faciles à exprimer mais ô combien difficiles à réaliser.<br /> Le poème ressemble à celui qui prend la mer et part, pour une aventure au-delà du réel.<br /> Il faut du courage et une attirance pour l'absolu.<br /> L'homme, dans sa découverte de tout ce qui est possible, traverse les nuées de son esprit et lutte, pour se dépasser.